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La Gazette du GAM
N° 113 - octobre 2020

GRADUS AD MUSICAM

 

Georg Friedrich
 HAENDEL

 DIXIT DOMINUS

Jean-Marie Leclair

Concerto n°3 en do majeur

 

 

AENDEL n'a pas encore 22 ans lorsqu'il écrit le très spectaculaire Dixit Dominus lors de son séjour à Rome en 1707.
Construite sur le psaume 109, l'œuvre a la forme d'une cantate sacrée en 8 parties où alternent chœurs et arias pour solistes. Le Dixit Dominus de Haendel crée une émotion intense : la profondeur du psaume sacré, la couleur éclatante de l'écriture musicale, toute en vocalismes, mélismes et dissonances, l'exigence extrême du jeune compositeur qui traite les voix comme des violons, tout dans cette œuvre nous emporte vers le baroque flamboyant.


Peu connu du grand public,
Jean-Marie Leclair (1697-1764), est cependant considéré comme un des grands musiciens baroques de l'école française. Artiste brillant et élégant, d'abord premier danseur et maître de ballet à Turin, puis virtuose du violon, il est le premier Français à composer dans le genre typiquement italien du concerto. Ecrit en 1737 pour violon, le Concerto n°3 en do majeur s'inscrit dans un univers de beauté et d'équilibre, où l'exubérance italienne se mêle harmonieusement au charme et au raffinement de l'écriture française. L'œuvre permet au soliste de révéler son talent et sa virtuosité, toujours au service de l'expression des sentiments. C'est à la flûte que sera confiée la partie solo pour ce concert.

Catherine DEBEVER-PERRIER flûte Felix Mendelssohn

Anne-Laure HULIN  soprano

Mélodie MILLOT  soprano

Laura PHELUT  mezzo-soprano

Benoît PORCHEROT  ténor

Paul BERTHELMOT  basse

Ensemble vocal & orchestre de chambre GRADUS AD MUSICAM

Direction François LEGÉE

Dimanche 18 octobre 2020 à 17h

Eglise Saint-Fiacre  Nancy

 

Information importante :

La situation sanitaire impose une jauge limitée à la moitié des sièges disponibles dans l'église, ce qui  nous oblige en pratique à réserver ce concert aux abonnés à la saison 2019-2020.
GRADUS AD MUSICAM aura, de ce fait, le plaisir d'accueillir toutes les personnes intéressées à la
répétition générale, qui se déroulera en public :

 

Samedi 17 octobre 2020 à 20h

Eglise Saint-Fiacre  Nancy


Adulte 10€
Etudiant / lycéen 6€
Enfant - 16 ans gratuit

Billets à télécharger sur Billetweb :
cliquez ici : billetweb.fr

Placement libre en respectant les règles de distanciation

Renseignements 03 83 21 09 19

http://www.gradus-ad-musicam.com

https://gradusadmusicam.blog/

 

Haendel & l'Italie


Haendelprès plusieurs années d’activité à l’opéra de Hambourg, d’abord comme violoniste puis comme compositeur, Haendel accepte l’invitation de Gian Gastone de Medici, Grand Duc de la Toscane et entreprend un voyage à travers l’Italie. De Florence, où se trouve la résidence de son hôte, il part pour Venise où il peut donner ses opéras avec grand succès. A Rome, Haendel rencontre diverses personnalités : invité chez des hommes d’église et des nobles, il fait connaissance avec Corelli, Marcello, Castrucci, A. et D. Scarlatti ; il suit ces deux derniers une année plus tard à Naples. C’est là qu’il demeurera le plus longtemps.

Felix MendelssohnIl faut noter que  Haendel, né à Halle en Allemagne en 1685, la même année que Bach, va séjourner en Italie alors qu’il est encore tout jeune – 21 ans quand il arrive, bien que déjà plein d'expérience. Le Voyage en Italie est depuis le XVIIème siècle cette étape incontournable et formatrice pour tous les artistes européens (peintres, musiciens, architectes…), l’occasion pour eux d’embrasser tous les courants et parfums de la Cité éternelle, de l’Antiquité à leurs jours.  Donc Haendel va se perfectionner entre 1706 et 1710. Et plusieurs mécènes vont le prendre sous leur aile, dont un certain marquis Ruspoli. C’est la vie de château pour Haendel qui est dorloté, chouchouté. En échange de quoi, il écrit de la musique pour les "conversations du dimanche". En fait de conversations, ce sont des concerts auxquels est conviée la noblesse romaine.

C’est pendant cette période que Haendel compose trois de ses plus célèbres partitions Il Trionfo del Tempo e del Disinganno, La Resurrezione, Dixit Dominus.

Si les détails de la vie romaine de Haendel restent dans l’ombre, Felix Mendelssohnla prodigieuse influence de l’Italie sur son œuvre ne fait, elle, aucun doute. Au Castello Ruspoli, il se lie avec la soprano Margherita Durastanti, prima donna qui crée le rôle-titre d’Agrippina et que le compositeur retrouvera plus tard à Londres (après un premier séjour, Haendel s’installera définitivement à Londres en 1712). Le catalogue de ses productions romaines est considérable. Outre les cantates, de nombreuses pièces religieuses de tout premier plan, dont le Dixit Dominus, un chef-d’œuvre d’expressivité entre la rigueur du contrepoint germanique et les envolées de la vocalité latine. C’est pour les Ruspoli encore qu’il écrit La Resurrezione. Dirigé par Corelli, chanté notamment par la Durastanti, cet oratorio au succès éclatant annonce la future suprématie de Haendel sur un genre qui fera sa gloire et dont il fera la gloire (avec en particulier Le Messie), associant le drame du théâtre à la ferveur de la spiritualité.

Le séjour en Italie est donc déterminant à bien des égards : il a pu s'imprégner, à la source, de la musique italienne, de son environnement et de sa pratique, côtoyer et se mesurer aux musiciens les plus célèbres, lier connaissance avec nombre de chanteurs et chanteuses qu'il retrouvera plus tard, se constituer un vaste répertoire (vocal particulièrement) dans lequel il ne manquera pas de puiser par la suite et se faire une renommée auprès de grands personnages, mécènes potentiels influents.


Dixit Dominus


Felix Mendelssohn
e psaume 110 (109 selon la numérotation grecque) est un psaume royal attribué à David. Il est appelé en latin Dixit Dominus. C'est l'un des psaumes les plus populaires dans la liturgie chrétienne et dans le Nouveau Testament

Le texte du psaume offre aux musiciens de belles possibilités de contrastes entre violence (« il broiera les rois, brisera les têtes de bien des hommes... ») apaisement (« il boira au torrent »), ardeur et solennité. Le jeune Haendel, qui a 22 ans lorsqu’il écrit cette œuvre, y manifeste la maîtrise des moyens qu’il a hérités de l’Italie moderne (Carissimi, Stradella, Steffani, Alessandro Scarlatti) et de la tradition germanique (emploi de motifs en valeurs longues rappelant le choral protestant ou des thèmes grégoriens). Comme ses contemporains italiens, il alterne les airs accompagnés (de style moderne) et les chœurs où la polyphonie est plus développée (de style ancien).
Felix MendelssohnCe motet frappe par certaines audaces harmoniques (la suspension brusque sur un fa# dans le premier mouvement) et par la vigueur rythmique qui anime l’ensemble et qui est une caractéristique de la manière haendelienne. Il y a déjà dans le Dixit Dominus l’épaisseur de la matière instrumentale et harmonique, cette heureuse plénitude sonore qui constituera un des grands charmes de son style et que l’on entendra encore pendant bien des années à Londres.

 

Jean-Marie LECLAIR
(1697-1764)

J-M Leclairean-Marie Leclair naît à Lyon en 1697. Son père Antoine, passementier et musicien, joue au concert de l’Académie des Beaux-Arts. Le jeune Jean-Marie a très tôt ses entrées à l’opéra. Dès son adolescence, il acquiert déjà une réputation de violoniste hors pair. C'est toutefois comme danseur qu'il commence sa carrière, d'abord dans la troupe de l'opéra de Lyon, puis à Rouen et à Turin. Il perfectionne d'ailleurs son art de la danse et du violon à Turin.

À Paris, en 1723, il fait paraître ses premières œuvres (Sonates pour violon) et se fait connaître comme violoniste virtuose en jouant au Concert spirituel.
Après s’être engagé au service du Roi comme ordinaire de la musique de Louis XV en 1733, il démissionne quatre ans plus tard. après un différend et afin de se produire en tournée. Il joue bientôt à la cour d’Anne d’Orange – elle-même fine musicienne et ancienne élève de Haendel – à La Haye jusqu'en 1743.
Felix MendelssohnAyant accumulé des gains importants à La Haye, il rentre à Paris en 1743. Trois ans plus tard, il se lance dans la composition de son unique opéra, Scylla et Glaucus, dont la première représentation a lieu le 4 octobre 1746 à à l'Académie royale de musique.

Bien qu’il ait également écrit pour le théâtre, le plus éminent violoniste français de son temps reste surtout connu pour ses sonates et concertos pour violon (Élisabeth de Haulteterre a joué ses sonates au Concert Spirituel en 1737). Ainsi, le Mercure de France de mars 1753 (p. 214) se fait-il l'écho d'une de ses publications : « M. Leclerc l'aîné vient de donner un Recueil d'Ouvertures & de Sonates en trio. Si notre suffrage particulier pouvoit ajouter quelque chose à l'idée qu'a l'Europe entière de cet Artiste, le plus célèbre qu'ait eu la France pour la Musique purement instrumentale, nous dirions que les nouveaux ouvrages de ce Musicien sont égaux, supérieurs même, à tout ce qu'il a fait de plus estimé. Nous en jugeons ainsi d'après les impressions vives & fortes qu'a fait sur nous l'exécution de plusieurs morceaux du Recueil que nous annonçons. On trouve ce Recueil chez l'Auteur, rue Taranne, & aux adresses ordinaires ».
En 1758, après une séparation abrupte avec sa seconde femme, Jean-Marie Leclair achète une petite résidence dans le quartier mal famé du Temple. Il est tué, dans des circonstances non élucidées, dans la nuit du 22 au 23 octobre 1764.

 

L'église Saint-Fiacre

Un écrin pour la musique sacrée

 

Ernest Chaussonituée au milieu de la rue de Metz, non loin du centre-ville de Nancy, la belle église Saint-Vincent-Saint-Fiacre fut édifiée en 1853 pour remplacer l'ancienne église du faubourg des Trois-Maisons et du village de Boudonville, édifiée en 1721. Cette construction de syle sulpicien est l'œuvre de Prosper Morey ; elle possède quatre autels, celui du chœur est classé ainsi que la chaire. On ignore pourquoi elle est dédiée à ces deux saints - Saint Vincent et Saint Fiacre -, qui ont chacun leur statue sur la façade.

Ses grandes orgues ont été reconstruites par Haerpfer-Erman entre 1974 et1976 avec un buffet neuf. Elles conservent toutefois une grande partie de la tuyauterie de l'orgue d'origine de 1856, que l'on doit à Jean Frédéric II Verschneider (1810-1884).

GRADUS AD MUSICAM y a déjà interprété plusieurs œuvres choro-symphoniques dans le passé, comme l'Oratorio de Noël de J.S. Bach.  

 

 

 

GRADUS AD MUSICAM

Saison 2020-2021


LE SABBAT DES SORCIERES  GOYA

Gioachino
ROSSINI


Petite Messe Solennelle



Samedi 26 septembre 2020
à 20h30
Salle Poirel, Nancy

Gioachino ROSSINI

Petite Messe Solennelle

La Petite Messe solennelle pour solistes, chœur, piano et harmonium est une composition tardive de Rossini. Au soir de sa vie, il compose un ultime chef-d'œuvre. C'est une œuvre religieuse et intime, brillante et profonde à la fois, bouleversante par son expressivité vocale. La ligne mélodique, confiée aux solistes, est soulignée par le chœur. Le dernier mouvement, Agnus Dei pour mezzo-solo et chœur, est tout simplement une des plus grandes pages de la musique sacrée. 

 

L'Hymne à l'amour

Mozart / Schubert / Brahms

 

Samedi 30 janvier 2021 à 20h30 

Salle Poirel, Nancy

Ravel

Mozart / Schubert / Brahms

Avec la douce présence de la clarinette comme fil conducteur, ce programme nous mènera vers plusieurs représentations de l’amour en musique. Nous pourrons y redécouvrir l’une des merveilles mozartiennes les plus saisissantes avec le Concerto pour clarinette, composé quelques mois avant sa mort. Sous forme de promenade la musique Rosamunde de Schubert nous conduira ensuite sur quelques sommets du romantisme, et l’Élégie de Brahms, nous rappelant à la mythologie grecque, viendra clore l’aventure avec la noblesse d’une grandiose contemplation.

 

Johann Sebastian BACH


Passion selon Saint Jean



Dimanche 28 mars 2021 à 17h
Basilique du Sacré-Cœur

 Nancy

Johann Sebastian BACH

Passion selon Saint Jean

La Passion selon Saint Jean, composée en 1723-24 à Leipzig, ville dans laquelle Bach s’était installé, frappe par la beauté des airs confiés aux solistes et par l’intensité de ses parties chorales.
Cette mise en musique des derniers jours de la vie du Christ fait alterner, sous l’influence de l’opéra italien, récitatifs, airs et grandes pages chorales. Bach puise largement dans ses écrits antérieurs pour constituer le matériau de cette œuvre monumentale. Il en résulte un récit parfaitement équilibré où règne une ferveur religieuse intense et inspirée, mais aussi un souffle quasi théâtral.

 

ORIENT OCCIDENT

A la croisée des chemins

Mardi 25 mai 2021  à 20h45
Salle Poirel, Nancy

ORIENT OCCIDENT

A la croisée des chemins

Les fondements de ce projet se situent dans la volonté de découvrir et faire découvrir d’autres musiques, d’autres cultures, d’autres peuples, en faisant ensemble de la musique. Les musiciens sur scène, eux-mêmes d’origines et de cultures plurielles, proposeront un ensemble de morceaux choisis qu’il nous est difficile de détailler à l’heure actuelle. Au fil du spectacle, solistes, choristes et instrumentistes tisseront des liens entre les cultures pour nous mener à la croisée des chemins, là où s’opère l’alchimie du métissage.
Franchissant la Méditerranée, des musiques et des chants s’élèvent de chaque rive, se répondent et se mêlent. Qu’ils viennent de l’Orient ou de l’Occident, tous nous parlent de l’être humain sur des mélodies d’une grande beauté. Ils nous parlent de l’exil quand la liberté est confisquée, quand la guerre jette les peuples sur les routes ; de l’espoir en un Dieu juste ou un monde meilleur ; de l’amour et du mal d’aimer.
Ainsi tenterons-nous d’enrichir la connaissance et la compréhension de nos histoires passées et présentes, pour une soirée exceptionnelle mêlant les cultures et les personnes.

 


Abonnement 4 concerts

tarif normal : 72 euros
tarif réduit* : 67 euros

Abonnement 3 concerts

tarif normal : 55 euros
tarif réduit* : 52 euros

* Bénéficient du tarif réduit sur présentation de justificatif:
étudiants, chômeurs, collectivités, groupes de plus de 10 personnes.

Pour télécharger le bulletin d'abonnement à la saison 2020-2021, veuillez cliquer ici

Renseignements : 03 83 21 09 19

 

Tarifs des concerts hors abonnement : 22 € (normal), 19 € (réduit), 6 € (étudiants 15 mn avant le concert)
Réservations :
  Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25 www.poirel.nancy.fr
  Billetweb  www.billetweb.fr

 

Hors Abonnement


BERLIOZ  Lélio ou le retour à la vie, Symphonie fantastique
Orchestre des Jeunes Symphonistes Mosellans – Chœur Régional.
Arsenal de Metz
Dimanche 30 mai 2021 à 17h

 


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Tél : 03.83.21.09.19 - Courriel : gam@gradus-ad-musicam.com
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