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La Gazette du GAM
N° 103 - juin 2018

GRADUS AD MUSICAM

STABAT MATER

Antonín DVOŘÁK

F Felix Mendelssohnrançois Legée a choisi cette œuvre magnifique, écrite pour un grand orchestre symphonique, un grand chœur à 4 voix et 4 solistes. Le Stabat Mater est un poème latin de 20 strophes, composé au XIIIe siècle par un Franciscain, Jacopone da Todi, où s'expriment les souffrances de la Vierge au pied de la croix de Jésus. Le texte a inspiré nombre de peintres et musiciens, mais pour Dvorak, il est intimement lié à la perte de ses 3 premiers enfants, entre septembre 1875 et septembre 1877. En novembre 1877, l'œuvre est achevée dans sa version orchestrale. Elle est conçue comme une grande fresque de 10 numéros, où se mêlent étroitement les visages de la souffrance, la douceur, la résignation.

Inna JESKOVA soprano

Jue ZHANG  alto

Yu CHEN  ténor

Paul BERTHELMOT  basse

Chœur & Orchestre GRADUS AD MUSICAM

François LEGÉE direction

Dimanche 3 juin 2018 à 17h

Basilique Saint-Epvre Nancy

Renseignements 03 83 21 09 19 - www.gradus-ad-musicam.com

Tarifs : 21 euros (normal), 16 euros (réduit + carte Cézam), 6 euros lycéens, étudiants , gratuit - 16 ans
Billetterie à l'entrée du concert

Réservations :

 
Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34?/min) www.fnac.com - Carrefour - Géant
FranceBillet: 0.892.692.192 - wwww.francebillet.com




Antonín DVOŘÁK

(1841-1904)
 

Antonín Dvořák est un compositeur tchèque romantique du XIXe siècle. Compositeur prolifique, simple et patriotique, héritier du romantisme musical allemand, Antonín Dvořák introduit dans son langage musical des éléments du folklore de Bohème ou de Moravie, évoquant ainsi la nature et la culture tchèque et slave.
Fils du boucher-aubergiste d’un village, Antonín Dvořák apprend le violon, puis étudie à l’école d’orgue de Prague. Pendant les 10 ans où il occupe le poste d’alto solo à l’orchestre du Théâtre de Prague, il découvre le répertoire lyrique et symphonique européen, sous la baguette de chefs d’orchestre prestigieux tels Richard Wagner,Hans von Bülow, Franz Liszt ou encore Bedřich Smetana. Felix Mendelssohn
Grâce à son amitié avec Johannes Brahms,Leoš Janáček et Hans von Bülow, ses œuvres sont diffusées en Europe et il s’impose rapidement comme Le compositeur tchèque. Antonín Dvořák voyage beaucoup, en particulier en Angleterre, puis aux Etats-Unis où il dirige le Conservatoire national de New York jusqu'en 1895. Après les décès de son père et de son ami Piotr Tchaïkovski , la nostalgie de son pays le fait revenir dans sa Bohème natale, où il se consacre dans ses dernières années au poème symphonique et à l’opéra. Il meurt le 1er mai 1904. L’œuvre de Dvořák, au caractère parfois nostalgique mais finalement optimiste, est considérable dans tous les genres. Il a su donner ses lettres de noblesse à la musique populaire slave en l’introduisant dans les grandes formes classiques (symphonies, concertos, quatuors etc…) sans en détruire l’essence. Antonín Dvořák a su découvrir l’essence d’un art national dont la musique est restée un des meilleurs symboles, et qui permettra à ses héritiers Josef Suk, Leoš Janáček ou Bohuslav Martinů, d’atteindre une originalité profonde.

Dvorak en cinq œuvres :

  • 1878 : composition des Danses slaves, qui contribuent à sa renommée.
  • 1880 :Stabat Mater, création à Prague.  
  • 1893:Symphonie du Nouveau Monde, création à New York.
  • 1896: Concerto pour violoncelle, création à Londres.
  • 1901: Rusalka, avant-dernier opéra de Dvořák, création le 25 mars à Prague.

 


 


Stabat Mater


S
tabat Mater (traduction du latin : La Mère se tenait debout) est une séquence composée au XIIIe siècle et attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi. Comme la plupart des séquences, elle a été exclue de la liturgie dans la norme du Missel romain fixée par le Concile de Trente (1570), mais a été réintégrée en 1727. Elle est ainsi aujourd'hui la cinquième et dernière des séquences autorisées, mais est rarement chantée. Le texte de la séquence évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de son fils Jésus-Christ. Marc Honegger le définit ainsi : « poème rimé de vingt tercets de trois vers célébrant la compassion de la Vierge aux douleurs de son fils crucifié ». Marie y est présentée plus comme une femme qui souffre que comme la reine des cieux.

Le titre est simplement un incipit, les premiers mots de Stabat Mater dolorosa, son premier vers, que l'on peut traduire ainsi : « La Mère se tenait debout, douloureuse… ». Les tercets 1 et 2 font référence à une prophétie biblique de Siméon, faite à la Ernest ChaussonVierge durant la Présentation au Temple de Jésus, quarante jours après sa naissance : "Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre." (Luc, II, 35). Les tercets 3 à 7 présentent une contemplation des souffrances de la Vierge : "Qu'elle était triste, anéantie, / La femme entre toutes bénie...". Les tercets 9 à 18 sont une prière qui demande à la Vierge de nous unir à sa souffrance : "Ô Mère, source de tendresse...". Les deux derniers tercets sont une prière au Christ : "Ô Christ, à l'heure de partir...".

Ce poème latin médiéval est souvent considéré comme l'expression classique d'une nouvelle forme de piété, plus empathique et émotive, caractéristique de la fin du Moyen Âge. L'affliction en demeure le thème central. Le croyant est plus à même de ressentir sa douleur humaine de mère que celle du fils d'essence divine, mais aussi de nature divine.

Le thème religieux du Stabat Mater a été mis en musique par plusieurs compositeurs, et illustré par de nombreux peintres. La mise en musique du texte, par des compositeurs comme Pergolèse (1736) et Dvořák , est restée célèbre depuis le XVIIIe siècle.


La Basilique Saint-Epvre


L
a Basilique Saint-Epvre de Nancy est une basilique de style néogothique construite au XIXe siècle en pierre d'Euville, située place Saint-Epvre dans la Vieille-Ville.   La basilique est dédiée à Saint Epvre, évêque de Toul, dont des reliques sont conservées dans une châsse dans le maître-autel.

Le duc Thierry II de Lorraine établit l'église paroissiale en 1080. Entre 1436 et 1451, l'édifice est entièrement rebâti dans le style gothique, dont le clocher servait également de tour de garde puisqu'il était le point le plus haut de la ville médiévale. L'église est démolie en 1863, le clocher-tour qui devait-être intégré à la nouvelle église ne lui survivra que quelques années.

 Ernest Chausson

Prosper Morey, l'architecte désigné pour reconstruire l'édifice, choisit un style néogothique qui permet une très bonne intégration dans le centre historique de Nancy. La première pierre est posée en mai 1864 tandis que dès 1865, Monseigneur Joseph Trouillet se charge de recueillir des dons pour financer la construction de ce prestigieux projet, il a notamment le soutien de François Joseph Charles de Habsbourg-Lorraine qui visite le chantier le 22 octobre 1867 avec ses deux frères Charles-Louis et Louis-Victor. Fort de ce soutien, Monseigneur Trouillet sollicite aussi celui de Napoléon III et gagne ceux de l'ancienne noblesse lorraine... tant est si bien qu'il hérite du surnom de « roi des mendiants et mendiants des rois ». L'église est consacrée en 1871.   Le 26 novembre 1874, l'église est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX.   La basilique Saint-Epvre est classée monument historique depuis 19991. L'effet conjugué de la tempête de décembre 1999 et de la pollution oblige à d'importants travaux de restauration depuis plusieurs années.

En décembre 2012, l'archiduc Christophe d'Habsbourg-Lorraine, descendant des ducs de Lorraine, s'est marié à la basilique Saint-Epvre.

 



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Tél : 03.83.21.09.19 / 03 83 36 85 98 - Courriel : gam@gradus-ad-musicam.com
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