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La Gazette du GAM
N° 104 - novembre 2018

GRADUS AD MUSICAM

Georg Friedrich HAENDEL

LE MESSIE

 

e Messie est l'oratorio le plus célèbre de Georg Friedrich Haendel. François Legée a choisi de revenir vers cette œuvre magnifique, le regard enrichi par l'interprétation de plusieurs pièces du répertoire baroque, abordé dans les saisons précédentes.
Felix MendelssohnHaendel a marqué son temps par ses compositions intenses et majestueuses. Il a puisé son inspiration dans la musique de son pays natal, l’Allemagne ; il s’est en même temps inspiré de ses nombreux voyages, notamment en Italie, et il s’est attaché aux traditions de son pays d’adoption : l’Angleterre. Son génie et ce savant mélange ont fait de lui l’un des plus grands compositeurs baroques. De nombreux opéras et oratorios de Haendel sont encore joués aujourd'hui, mais c’est véritablement
Le Messie qui a marqué l’histoire de la musique.

Isabelle FALLOT soprano

Laura PHELUT  alto

Benoît PORCHEROT  ténor

Vincent BILLIER
  basse

Chœur & orchestre de chambre GRADUS AD MUSICAM

François LEGÉE direction

Dimanche 18 novembre 2018 à 17h

Eglise Saint-Léon Nancy

Renseignements 03 83 21 09 19 - www.gradus-ad-musicam.com

Tarifs : 21 euros (normal), 16 euros (réduit + carte Cézam), 6 euros lycéens, étudiants , gratuit - 16 ans
Billetterie à l'entrée du concert

Réservations :

 
Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34?/min) www.fnac.com - Carrefour - Géant
FranceBillet: 0.892.692.192 -
wwww.francebillet.com


Haendel & Le Messie


Felix Mendelssohnurait-on pu penser, en ce fâcheux soir du 23 mars 1743, que Messiah - Le Messie - s'imposerait un jour comme  l'œuvre emblématique de  Haendel, alors que le public londonien, conquis un mois plus par l'oratorio Samson,  accueillait fraîchement une œuvre tant attendue et dont l'annonce avait répandu comme un parfum de scandale ?  

 Le succès, pourtant, avait bien été au rendez-vous, à Dublin, quand, le 13 avril 1742, on avait, pour garantir l'accès à un public plus nombreux, demandé aux dames de venir au concert sans robes à paniers et aux messieurs de venir sans leur épée. Point de polémique, donc, lors de la création en Irlande de ce monument composé en trois semaines seulement : le Révérend Delaney avait même salué la fin de l'aria "He was despised" en adressant à la contralto Susanna Cibber un tonitruant "Femme, pour ceci, que tous tes péchés te soient pardonnés".  

Il est vrai que le séjour irlandais de Haendel avait représenté pour le compositeur l'occasion d'un juste repos, au sortir de trente années d'acharnement à imposer l'opera seria à un public britannique qui, s'il avait d'abord été séduit par la virtuosité des chanteurs italiens et la beauté des airs, avait fini par se lasser des extravagances des livrets en langue étrangère. Haendel ne s'y était pas trompé, qui, presque accidentellement, en 1732, avait entamé son virage vers Felix Mendelssohnl'oratorio en anglais, un style dont il allait tout à la fois être le fondateur et le plus extraordinaire représentant, abandonnant définitivement l'opéra en 1741. Fatigué par les luttes artistiques qu'il avait menées sans relâche, Haendel avait accepté l'invitation irlandaise, et, loin des intrigues politico-musicales de Londres, s'était   vu rendre un vibrant hommage par un public qui, de toutes façons, lui était a priori acquis.  

Le retour à Londres début 1743 semblait placé sous de favorables auspices. L'absence de Haendel de la scène musicale anglaise pendant   plus d'un an avait apaisé les animosités ; la saison avait débuté par un succès fracassant, et Haendel s'apprêtait à offrir enfin à Londres l'œuvre qu'il   avait créée à Dublin quelques mois auparavant. C'était malheureusement sous-estimer la réaction d'une Angleterre encore puritaine face à l'audace qui consistait à faire chanter - puisqu'il n'y eut jamais de représentation scénique - un texte sacré dans un théâtre, même s'il n'aurait pas davantage été question d'exécuter Le Messie Felix Mendelssohndans un lieu de culte. Les détracteurs de Haendel saisirent d'autant plus facilement cette opportunité que - fait rare chez Haendel - le livret, compilé par Charles Jennens, puisait dans le Nouveau Testament comme dans l'Ancien. Force est donc de constater qu'à Londres, Le Messie fut un demi-échec, réduit au silence pendant presque deux ans après seulement trois exécutions.


L'Angleterre n'allait pourtant pas laisser longtemps dans l'oubli ce qu'elle devait bientôt ériger en monument du patrimoine national - rappelons que, né allemand en 1685, Haendel avait été élevé au rang de citoyen anglais en 1726.
Messiah allait se voir vouer un véritable culte à travers les époques, de la fin de la vie du compositeur à la période victorienne, en passant par le règne de George III, fervent admirateur de la musique de Haendel. Au point que le roi, en entendant l'Halleluiah, se leva de son siège, un geste qui s'est perpétué jusqu'à nos jours en Angleterre.


Le Messie


Felix Mendelssohn ans cette vaste fresque composée en 1741, Haendel déploie toutes les nuances de son art consommé de la peinture sonore : l’orchestre tremble littéralement lorsque Dieu ébranle le monde, la Nativité est une pastorale à la Corelli, tandis que la majesté de la fugue traduit l’idée d’éternité dans l’Hallelujah.

Comme tout opéra ou oratorio, Le Messie raconte une histoire : celle du Christ dans sa relation avec l'Humanité dans la perspective de la Rédemption. Elle se divise en trois parties :

 La prophétie et la réalisation du plan de Dieu pour la Rédemption de l'Humanité grâce à la venue du Messie.

L'accomplissement de la Rédemption par le Sacrifice de Jésus, la Passion, et sa Résurrection.

Un Hymne de Remerciement et de Louange devant la défaite finale de la Mort !

Sur le plan musical, les « scènes » s'enchaînent en alternant récitatifs, arias et chœurs. L'œuvre lors de sa création fut donnée dans la période de Pâques ... mais l'importance de la première partie, tournée plus vers la Naissance du Christ, a souvent conduit à l'utiliser pour des concerts de Noël.

Le texte de chaque « scène » correspond à des extraits de la Bible du Roi James I et du Book of Common Prayer, le livre de prières du culte anglican ; la qualité poétique du texte de ces documents est telle que, pour l'auditeur anglophone, l'émotion intense que suscite la musique de Haendel s'en trouve encore accrue.

Par exemple, le dernier air de basse :

And the trumpet shall sound, and the dead shall be raised incorruptible, and
We shall be changed. For this corruptible must put on incorruption and
This mortal must put on immortality.
(I Corinthiens 15:52-53)

Le Messie, une œuvre bien propre à réveiller les morts, décidément!

 


L'oratorio

omme son nom l’indique, l’oratorio est une invention de membres de l’ordre religieux italien des Oratoriens, au XVIe siècle. À cette époque il était interdit aux compositeurs d’opéra de tirer l’argument de leur œuvre d’un sujet sacré. Le but des créateurs de l’oratorio était de contourner cette interdiction en créant une forme spécifique qui puisse aborder ce type de sujets tout en présentant le même potentiel de séduction que l’opéra. C’est à l’instigation de Saint Philippe Néri lui-même, fondateur de l’ordre, que le genre fut créé, et c’est dans la Chiesa Felix MendelssohnNuova à Rome (cf. dessin ci-contre) qu’eut lieu la toute première représentation d’oratorio avec la création de La Rappresentazione di Anima e di Corpo d’Emilio de Cavalieri en février 1600.

De fait, toute l’histoire de l’oratorio jusqu’à nos jours montre que le genre restera tributaire de cette relation peu tranchée avec la musique profane : on verra par exemple Haendel utiliser exactement les mêmes airs dans un opéra profane et dans un oratorio à sujet sacré. De même, Bach a largement utilisé ses œuvres profanes pour ses compositions religieuses. Il n' y a donc pas à déplorer que Bach n'ait pas écrit d'opéras : il a écrit les plus beaux oratorios qui soient : ses Passions selon Saint Jean et selon Saint Matthieu ainsi que l'Oratorio de Noël.
Haendel, quant à lui,  a écrit de nombreux et merveilleux oratorios :  Israel en Egypte, Samson, Saul, Judas Maccabaeus, et bien d'autres, mais c'est véritablement
Le Messie qui lui a donné un renom universel.

L'église Saint-Léon :

Un havre de musique pour le GAM

 

'Ernest Chausson'église Saint-Léon est une église catholique de style néogothique bâtie au XIXe siècle, et dédiée au pape Saint Léon IX (Bruno de Dabo), qui fut évêque de Toul de 1027à 1049 et pape jusqu'en 1054. La construction de l'église fut entreprise en 1856, et achevée en 1877. La plupart des concerts de musique sacrée de GRADUS AD MUSICAM ont lieu à l'église Saint-Léon, car celle-ci présente de nombreux avantages. C'est l'une des plus grandes églises de Nancy et elle peut accueillir environ 700 personnes ; elle est proche du centre-ville et les spectateurs peuvent garer leur véhicule sur le parking de la gare situé à 5mn à pied. D'autre part, elle offre une excellente acoustique, que l'on soit placé devant ou derrière ; elle offre également une excellente visibilité, notamment parce qu'environ 300 spectateurs peuvent être placés sur le pourtour de l'autel. L'église Saint-Léon a encore bien d'autres qualités. C'est pourquoi GRADUS AD MUSICAM y a interprété de nombreuses œuvres choro-symphoniques comme les deux Passions de J.S. Bach ou encore les Vêpres de la Vierge de Monteverdi.

 

 

 

Saison 2018-19

 Abonnement saison 2018-19 

  • 5 concerts : 75 € (65 € tarif réduit * )

  • 4 concerts : 65 € (60 € tarif réduit * )

  •  3 concerts : 50 € (47 € tarif réduit * )

* Bénéficient du tarif réduit sur présentation de justificatif:
chômeurs, collectivités, groupes de plus de 10 personnes.
Merci de joindre une photocopie du document attestant le bénéfice du tarif réduit

Merci de renvoyer le bulletin joint avec votre chèque. Vous recevrez vos billets dans la semaine.

Pour télécharger le bulletin d'abonnement à la saison 2018-19, veuillez cliquer ici

Renseignements : 03 83 21 09 19

Le Messie

Georg Friedrich HAENDEL

 

Dimanche 18 novembre 2018 à 17h
Eglise Saint-Léon, Nancy

Ravel
Johannes Brahms
BACH
1er Concerto Brandebourgeois (Extraits)


BEETHOVEN
Symphonie n°4 (I-II)


BRAHMS
Schicksalslied, pour chœur et orchestre


Mardi 5 février 2019 à 20h45  
Salle Poirel, Nancy

LE PIANO DANS TOUS SES ECLATS

 

  
Robert SCHUMANN
Concerto pour piano
Edvard GRIEG
Concerto pour piano


 

Samedi 30 mars 2019  à 18h et 21h
Salle Poirel, Nancy

 

 
 

 RUTTER / BRITTEN /
V. WILLIAMS

B. BRITTEN Sérénade pour cor, cordes et ténor solo

J. RUTTER Gloria, pour chœur et orchestre


R. VAUGHAN WILLIAMS Toward the Unknown Region, pour chœur et orchestre

 

 Samedi 25 mai 2019 à 20h30
Salle Poirel, Nancy



 

 

 



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Tél : 03.83.21.09.19 / 03 83 36 85 98 - Courriel : gam@gradus-ad-musicam.com
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