La Gazette du GAM
N° 121 - mai 2022

GRADUS AD MUSICAM


Maurice RAVEL
Concerto en sol pour piano & orchestre

Claude DEBUSSY
Printemps pour chœur & piano à quatre mains

 
Edouard Manet - Le Printemps
 

A

vant-dernière œuvre achevée de Ravel qui, à partir de 1933, perdit la faculté d'écrire sa musique, le Concerto pour piano en sol fait partie des œuvres majeures du compositeur. Construit sur un modèle clas­sique, il partage avec le Concerto pour la main gauche, dont il est l'exact, mais très dissemblable contemporain, de nombreux emprunts au jazz. L'ex­tra­or­di­nai­re 2° mou­ve­ment - adagio assai - développe une seule phrase, longue, ex­pres­sive, que l'ins­tru­ment soliste orne de traits décoratifs.

Debussy compose Printemps alors qu'il est en résidence à la Villa Médicis, après avoir remporté le prix de Rome, de 1885 à 1887. Sa source d'inspiration est une œuvre de Sandro Botticelli, Le Printemps. « Je voudrais exprimer la genèse lente et souf­frante des êtres et des choses dans la nature, puis l'épa­nouis­sement as­cendant et se ter­minant par une écla­tante joie de re­naî­tre à une vie nouvelle en quelque sorte. »
Un chef-d'œuvre de jeunesse de Debussy !

Le programme sera complété par la dé­li­cieuse Sona­te pour violon et piano de César Franck.

 
 

Lise DIOU-HIRTZLise Diou-Hirtz  piano


Audrey MOSWITZA  piano


Jeffrey NAU  piano


Rémi CHOPINEZ  violon


Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM

Direction François LEGÉE


Samedi 21 mai 2022 à 20h
Salle Poirel Nancy

 
Art Nouveau
 
Art Nouveau




Tarifs (hors frais de location) :

  • 22 € (1° catégorie: orchestre et 1er rang de balcon)
  • 19 € (2° catégorie : balcon)
  • 17 € (réduit* : toutes catégories)
  • 6 € (lycéens/étudiants jusqu'à 26 ans)
  • gratuit en dessous de 16 ans

  • *Chômeurs et groupes + de 10 personnes

Billetterie à l'entrée du concert



Renseignements :

Gradus Ad Musicam

Mél. : gam@gradus-ad-musicam.com
Tél. : 03 83 21 09 19



Réservations :

Salle Poirel

Mél. : poirel@nancy.fr
Tél. : 03 83 32 31 25

 


coquelicot

 

Claude Debussy
(1862-1918)

Claude Debussy

 

C

laude Debussy naquit à Saint-Germain-en-Laye dans une famille mo­deste le 22 août 1862. Rien ne le pré­des­ti­nait à de­ve­nir cet ar­tis­te una­ni­me­ment reconnu aujourd’hui. Il est l’aîné de cinq enfants. Sa mère, Victorine, une femme anticonformiste, décide de l’éduquer elle-même et Claude n’ira jamais à l’école. Son père, Manuel-Achille, en­chaî­ne les dé­boi­res pro­fes­sion­nels et pei­ne à sub­ve­nir aux be­soins de sa famille. Lors des événements de la Commune, il s’engage dans l’armée du cô­té des ré­vo­lu­tion­nai­res. Ce choix lui vaudra un an de prison et quatre ans de privation de droits civiques.

Dès l'âge de 10 ans, Debussy est accepté au Conservatoire de Paris, où il passera alors plus de 10 ans. L'élève révèle déjà une personnalité complexe et insaisissable. Grâce à sa cantate L'enfant prodigue, il obtient en 1884 le prestigieux prix de Rome qui lui procure un séjour de trois ans à la Villa Médicis et une bourse confortable. Mais son séjour à la Villa sera le point de rupture avec l'académisme. En cette fin de décennie, il a l’occasion de découvrir plus largement la musique de Richard Wagner qu’il admire par-dessus tout. Pourtant, il cherche justement à s’exprimer d’une autre manière, presque diamétralement opposée à celle du maître de l’opéra allemand. Supportant mal son exil, le musicien démissionne au bout de deux ans et rentre à Paris où il mènera une vie de bohè­me.

Admirateur de Mal­lar­mé et ha­bi­tué de ses sa­lons, De­bussy est fas­ci­né par le sym­bo­lis­me. Il s'ins­pi­re de ce mou­ve­ment dans sa mu­si­que, no­tam­ment Pré­lu­de à l'après-midi d'un fau­ne (1894) à par­tir d'un poème de Mallarmé. Le compositeur fait preuve d'une audace musicale qui aura du mal à être appréciée, par exemple avec son opéra Pelléas et Mélisande (1902) qui fut au début très critiqué avant d'être célébré et joué dans le monde entier. D'autres œuvres du compositeur sont néanmoins des succès : Chan­sons de Bi­li­tis (1898), les Nocturnes (1899). Au mo­ment où les ten­sions qui mène­ront à la Pre­miè­re Guerre mon­diale se font sentir, il ex­pri­me de plus en plus l’idée de re­ve­nir à une mu­sique natio­nale et signe ses œuvres « Debussy, musicien français ».

Le suc­cès de son opé­ra a accé­lé­ré le ryth­me de re­pré­sen­ta­tion de ses œu­vres qu’il doit ac­cep­ter d’aller di­ri­ger à tra­vers l’Eu­ro­pe au cours de voyages qui l’épui­sent. À partir de 1909, les pre­miers symp­tô­mes d’un can­cer se ma­ni­fes­tent. Les tour­nées sont inter­rom­pues par la guer­re, et les an­nées qui sui­vent sont pé­ni­bles, entre les dif­ficul­tés fi­nan­cières, la ma­la­die, et la dif­ficul­té qu’a le public à com­pren­dre ses der­niè­res œu­vres. Entre 1915 et 1917, De­bussy com­pose ses der­nières œu­res, toutes pour pia­no ou de mu­sique de chambre. Il s’éteint le 25 mars 1918.


Maurice Ravel
(1875-1937)

Maurice Ravel

 

M

aurice Ravel est né le 7 mars 1875 à Ciboure (près de Biarritz). Ses parents s'installèrent trois ans plus tard à Paris. Son père, Joseph, ingénieur, bon musicien amateur ainsi que sa mère, également amatrice de musique, l'encouragèrent à débuter le piano dès l'âge de six ans. Il entra au Conservatoire de Paris à l'âge de quatorze ans, où il bénéficia notamment de l'enseignement de Gabriel Fauré, qui lui apprit la composition. En 1901, Maurice Ravel ob­tint un se­cond prix au Con­cours du Prix de Rome. Il n'ob­tint ja­mais le pre­mier prix mal­gré deux au­tres ten­ta­ti­ves ul­té­rieu­res. En 1905, lors­que qu'il fut éliminé du con­cours, il était déjà très connu et avait déjà composé Jeux d'eau, Pavane pour une infan­te défunte, un qua­tuor à cordes, Mi­roirs...mais certains lui repro­chaient d'imiter Debussy.
Maurice Ravel com­posa l'es­sentiel de son œu­vre jus­qu'en 1913. En 1914, bien que ré­formé, il ob­tint d'être enga­gé dans le corps ambu­lancier à Verdun et fut démo­bilisé en 1917.

Après la guerre, il choisit de vivre dans une mai­son retirée avec ses nombreux chats qu'il ado­rait. Il était également passionné par les auto­ma­tes, dont il avait une col­lection. En 1920, il fit scandale en refusant la légion d'honneur. Par la suite il voyagea à l'étranger. C'est en 1928 qu'il com­po­sa le très célèbre Boléro (con­si­dé­ré d'abord par Maurice Ravel comme un simple exercice, le Boléro de Ravel est com­posé d'un seul thème, répé­té du début à la fin, sans autre modi­fication qu'une variation de tim­bres, un crescendo et, in extremis, une modulation (changement de tonalité)....

En 1932, Maurice Ravel subit un traumatisme crâ­nien lors d'un accident de taxi. On lui décela une af­fec­tion cérébrale en 1933. Il mourut le 28 décembre 1937, après plusieurs années d'atro­ces souf­fran­ces et au lendemain d'une opé­ra­tion chirurgicale sans espoir.

Souvent comparé à Debussy, prin­ci­pa­le­ment en rai­son de la similitude de leurs univers har­mo­ni­ques, Maurice Ravel fut cependant plus attiré par les structures musicales abstraites. Maurice Ravel ne se fixa pas sur un style d'écri­ture. Il fut, par exemple, inspiré par le clas­si­cis­me dans la Pavane pour une infante défunte. Il rejoignit l'école impressionniste avec les pièces pour pia­no Jeux d'eau (1901) et Miroirs (1905), Gas­pard de la nuit (1908).

 
coquelicot


Concerto en sol pour piano & orchestre

 

R

avel entreprit simul­ta­nément la com­po­si­tion de ses deux con­cer­tos pour piano, le Con­cer­to pour la main gauche et le Concerto en sol, au printemps de 1930. Les deux partitions furent ache­vées à l’au­tom­ne de l’an­née sui­vante.

Le Concerto en sol, celui dont le plan est, des deux, le moins déroutant, « celui qui n’est pas pour la main droite seule », disait Ravel, fut d’abord conçu sous la forme d’une rhap­sodie bas­que avant de prendre la forme qu’on lui connaît au­jour­d’hui. Le com­positeur ex­pli­que lui-même : « (C’est) un con­cer­to dans le sens le plus exact du terme et écrit dans l’es­prit de ceux de Mozart et de Saint-Saëns. Je pen­se, en effet, que la mu­si­que d’un con­cer­to peut être gaie et bril­lante. »

Ce concerto, très virtuose, trans­cen­de son épo­que. Le pre­mier mou­ve­ment uti­li­se en effet des ryth­mes et des mo­tifs que l’on se plaisait à découvrir (blues, jazz, fox-trot), avec une élé­gance et une dis­tance typi­ques de Ravel, cepen­dant que le troisième, selon André Boucourechliev, « déchaîne son “motorisme”, gran­de ob­ses­sion de l’épo­que 1930 », avec de nou­veau des es­piè­gle­ries aux cuivres (glissandi des trombones) et des emprunts au jazz.
Quant au mouvement lent, qui est cer­tai­ne­ment l’une des plus belles ins­pira­tions du com­po­si­teur, c’est une ma­gni­fi­que rê­ve­rie mélo­di­que, sou­te­nue par les bro­de­ries du cor an­glais où l’on per­çoit « des pul­sa­tions de sa­ra­ban­de et de valse noble » ; elle coû­ta tou­te­fois beaucoup de peine au compositeur, qui l’élabora à la sueur de son front, « deux mesures par deux mesures » avec sous les yeux la partition du Quintette avec clarinette de Mozart.

Créé à la salle Pleyel par Marguerite Long le 14 janvier 1932, Ravel dirigeant l’orchestre, le Con­cer­to en sol fit très vite, en com­pa­gnie de son auteur et de sa dédi­cataire, la conquête de l’Europe.



Source : France Musique


Printemps

Botticelli - La primavera

P

rintemps est une suite sym­pho­nique pour orchestre et piano à quatre mains, com­po­sée par Claude Debussy en deux ver­sions : la première, disparue, en 1887, et la deuxième en 1908.

Il s'agit d'abord d'une par­ti­tion pour pia­no, chœur et or­ches­tre. Debussy en­voie cette sui­te comme deux­ième œuvre pro­po­sée à l'Aca­dé­mie des Beaux-Arts. L'insti­tu­tion la juge « étran­ge » :
« On recon­naît chez lui un sen­ti­ment de la cou­leur mu­si­ca­le dont l'exa­gé­ra­tion lui fait fa­ci­le­ment oublier l'im­por­tan­ce de la pré­ci­sion du dessin et de la forme. Il serait fort à désirer qu'il se mît en garde contre cet "impressionnisme" vague, qui est un des plus dangereux ennemis de la vérité dans les œuvres d'art. »

Cette première par­ti­tion au­rait été per­due lors de l'in­cen­die du re­lieur. Debussy la com­pose à nou­veau en 1908, sans le chœur et avec un pia­no à qua­tre mains, à par­tir d'une ré­duc­tion pour piano qui sub­sis­tait.

C'est un bel exemple de mu­si­que " modern style " ou belle époque, avec ses lignes al­longées suivies d'un reflux et d'un motif mélodique ten­dre et in­time qui appa­raît. Nous som­mes comme en­chan­tés dans un pays de mer­veilles et de pu­reté car ce beau là est parvenu jus­qu'à nous pour tou­cher au­tant notre cœur que notre in­tel­li­gence ; voilà le vrai changement que fut durant cette fin du XIX° siècle l'art français : une véritable révolution tranquille.... Au juste, en parlant de Debussy, on pourrait parfois écarter à son propos la sempiternelle étiquette im­pres­sion­nis­te et plutôt par­ler d'in­fluence ja­po­ni­sante, orien­ta­liste, faite d'ara­bes­ques, parler aussi de l'univers de la mu­sique pour enfants ou po­pu­lai­re, trans­cendés par un sens poétique ex­cep­tion­nel, qui reflète et prolonge cette ambiance très par­ti­cu­lière de l'art sym­boliste depuis l'ar­chi­tec­tu­re, la cé­ra­mi­que, les af­fi­ches, la gra­vu­re, et surtout la pein­tu­re et la lit­térature d'un style nou­veau, ancré dans le passé et de­meu­rant ab­solument libre, no­va­teur, qui a pré­pa­ré à la grande mutation de l'art du XX° siècle. Debussy, c'est l'avènement de la couleur, de la fraîcheur dans la musique, ainsi que de l'ambiance poétique.

Source : Debussy - Printemps


soleil

Messe un jour ordinaire

 

M

esse un jour ordinaire s’articule principalement autour de deux textes : celui du rituel de la messe (« l’Ordinaire de la messe », que l’on chante tous les jours) et la parole dérisoire de Laurence, jeune femme à la dérive, toxicomane ordinaire (aujourd’hui disparue), tirée d’un document filmé de Jean Michel Carré, « Galère de femmes ». Elle met ainsi en présence une parole collective - parole véhémente, fracassante, sûre de ses valeurs, sûre de son ordre - et une parole individuelle, modeste, minime, humaine et négligeable.


Créée en 1994 au Festival Musica, Messe un jour ordinaire fut reprise de nombreuses fois en France et en Europe et à chaque concert ovationnée et saluée par la presse.  

soleil

 

Gustavo Dordetto

Ensemble vocal Les Métaboles
Ensemble instrumental Multilatérale

Chœur de chambre Gradus ad Musicam

Direction Léo Warynski
 

Samedi 28 mai 2022 à 20h
Arsenal Metz

 
 

Tarif D - de 8 à 16€

Billetterie à l'entrée du concert

Renseignements & Réservations :

Arsenal Metz

Mél. : bill@citemusicale-metz.fr
Tél. : 03 87 74 16 16

soleil

 

Bernard Cavanna

 

C'

est sur les conseils d'Henri Dutilleux, puis avec l'aide de Paul Méfano et de Georges Aperghis que Bernard Cavanna se lance dans la com­po­sition ; mais son in­fluence prin­cipa­le demeure la mu­si­que et la pensée du com­po­si­teur rou­main Aurèle Stroë, dont il réa­lisera en 2000 avec Lau­rence Pietrzak un por­trait filmé en for­me d'hommage.


Singulièrement libre à l'égard des dog­mes, son œu­vre té­moi­gne d'une in­ven­ti­vi­té tout in­tui­ti­ve et d'un sa­vou­reux é­clec­tis­me qui mê­le vei­ne po­pu­lai­re et legs ro­man­ti­que.


À son répertoire, qui couvre tous les genres, figurent notamment quatre concertos composés pour trois de ses instruments de prédilection : le Concerto pour violon (1998-99), Scordatura, concerto n°2 pour violon (2018-19), le Double concerto pour violon et violoncelle (2007) et le Karl Koop Konzert (2008) pour accordéon. Messe un jour ordinaire est parmi ses œuvres les plus mar­quan­tes, tout comme sa com­po­si­tion, créée en 2013 par l'Ensemble Ars Nova, pour trois ténors et ensemble de 18 instruments d'après À l'agité du bocal de Louis-Ferdinand Céline.


Bernard Cavanna fut titulaire de la Bourse annuelle de la création (1984), pensionnaire à la Villa Médicis (1985/1986), Prix SACEM de la meilleure création contemporaine (1998), Prix de la Tribune Internationale de l'Unesco en 1999, Victoire de la musique (2000), Grand Prix de la musique de la SACD (2007) et récemment le Prix International Arthur Honegger (2013) et le Grand Prix SACEM (2014).


Messe
un jour ordinaire

 

M

esse un jour ordinaire s’artic­ule prin­cipa­lement autour de deux tex­tes : ce­lui du ri­tuel de la messe (« l’Ordinaire de la messe », que l’on chan­te tous les jours) et la pa­role dé­ri­soi­re de Lau­rence, jeune femme à la dé­rive, toxi­comane ordi­naire (aujourd’hui dis­parue), tirée d’un document filmé de Jean Michel Carré, « Galère de femmes ». Elle met ainsi en pré­sen­ce une parole collective – parole véhémente, fracassante, sûre de ses valeurs, sûre de son ordre – et une parole individuelle, modeste, minime, hu­mai­ne et né­gli­gea­ble.
Dans ce contexte tragi-comique et un peu graveleux, les mots de la messe (chan­tés par le chœur et deux so­lis­tes élo­quents) vont s’u­ser au fur et à me­su­re de leur ré­pé­ti­tion jus­qu’à se vi­der de leur sens et ne plus exprimer que quel­ques ré­flexes agres­sifs et con­di­tion­nés : « Rex ! Roi-roi, King ! Gloire ! » « syn­dro­me de la ma­gni­fi­cen­ce » ca­ractéristique du groupe. Le chœur et solistes sont soutenus par un orgue (écriture immuable et primitive), des cuivres tonitruants, une débauche de cloches et quelques pauvres traits d’accordéons.

Fraîchement sortie de pri­son, Lau­ren­ce ten­te une sé­rie de dé­mar­ches au­près d’une as­so­cia­tion ca­ri­ta­ti­ve où elle ob­tien­dra en con­so­la­tion une pai­re de bot­tines pres­que à sa taille. Sa voix est plus mo­des­te, moins puis­san­te, par­fois dé­tim­brée, bien plus pro­che des mots ; un vio­lon pré­cède, sou­tient ou com­men­te ses mots. Ses de­man­des vont per­tur­ber et agres­ser le grou­pe jus­qu’à désta­bi­li­ser le bon or­dre de la litur­gie.

A la dérive, de Heilig (Saint), Hei­liger Geist (Saint Esprit), Hei­liges Reich (Saint Royau­me), Hei­liges Fleisch (Sain­te Vian­de) à une phrase de Klaus Barbie « Herr Prä­si­dent, ich habe nichts zu sagen » (Mon­sieur le Pré­si­dent je n’ai rien à dire), la liturgie se radicalise jusqu’à se détruire piteusement. Enfin, sur quelques sons suspendus, la partition se repose sur des mots étran­ges et doux, sim­ples et forts : « dou­ce­ment, lors­que le jour mon­te, les ombres se mettent à danser secrè­tement, et la lune ver­tige, avance, à pas de ciel vers l’aube », mots écrits par Nathalie Méfano à qui cette œuvre est aussi une sorte d’hommage.

 

SAISON POIREL
2021-2022

Joseph HAYDN

LA  CREATION

Samedi 25 septembre 2021 à 20h - Salle Poirel, Nancy
 

ORIENT-OCCIDENT

A la croisée des chemins

Samedi 29 janvier 2022 à 20h - Salle Poirel, Nancy
 

Johann Sebastian BACH

Passion selon Saint Jean

Samedi 2 avril 2022 à 20h30 - Dimanche 3 avril 2022 à 17h -
Basilique du Sacré-Cœur, Nancy
 

Maurice RAVEL

Concerto pour piano en sol

Claude DEBUSSY

Printemps
pour chœur & piano à quatre mains

César FRANCK

Sonate
pour violon & piano

Samedi 21 mai 2022 à 20h - Salle Poirel, Nancy

Hors Abonnement

 

Champagne !

Chœurs et airs d’opéra


Concert organisé par le Rotary Club Jean-Prouvé, Nancy
Samedi 18 décembre 2021 à 20h30 - Salle Poirel, Nancy

Fantastique !

BERLIOZ : Lélio ou le retour à la vie -
Orchestre des Jeunes Symphonistes Mosellans – Chœur Régional

Dimanche 24 avril 2022 à 16h - Arsenal de Metz

Bernard Cavanna

Messe un jour ordinaire


Ensemble vocal Les Métaboles
Ensemble instrumental Multilatérale

Chœur de chambre Gradus ad Musicam

Direction Léo Warynski
Samedi 28 mai 2022 à 20h - Arsenal de Metz

Wolfgang Amadeus MOZART

Requiem

Samedi 14 mai 2022 à 20h
Eglise Saint-Etienne, Bar-le-Duc
Samedi 11 juin 2022 à 20h
Salle des fêtes Bernie Bonvoisin, Vandœuvre-lès-Nancy
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