--NEWSLETTUX--

La Gazette du GAM
N° 36 - mars 2009

Howells Ferré Haydn

Fauré Mozart

LA NUIT DES REQUIEM

Cross1

L'émotion puissance 5 !

GRADUS AD MUSICAM crée l’événement en présentant 5 requiem d’affilée. Ce méga-concert se décomposera en deux moments séparés par une grande pause d'une heure. Nous présenterons à 21h30 deux monuments du genre, les Requiem de Fauré & de Mozart, qui seront pour la première fois donnés au cours de la même soirée. Nous interpréterons auparavant, à 18h30, le Requiem de Michael Haydn, dont Mozart s'est largement inspiré, Requiem de Léo Ferré et le Requiem de Herbert Howells, une œuvre a capella de ce grand compositeur anglais. Cette Nuit des Requiem sera, à n’en pas douter, l’un des grands événements de la saison musicale.

Julie MOSSAY, soprano
Mathilde LEGÉE, soprano
Valérie DELLONG, alto
Benoît PORCHEROT, ténor
Jean-Louis GEORGEL, baryton
Claude DARBELLAY, basse

Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM
Direction : François LEGÉE

Samedi 28 mars 2009
Salle Poirel, Nancy

18h30
  • Herbert HOWELLS
  • Robert SCHUMANN
  • Léo FERRÉ
  • Michael HAYDN

21h30
  • Gabriel FAURÉ
  • Wolfgang Amadeus MOZART

Tarifs : 1° partie 16€ , 1° & 2° parties 22€

Réservations :
  • Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
  • Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - www.fnac.com - Carrefour - Géant
  •  FranceBillet : 0 892  692 192 - www.francebillet.com

 

 

Le jugement dernier par Michel-Ange


Le requiem, messe des morts
& des endeuillés

Le Requiem, autrement appelé Messe des Morts – Missa pro defunctis - est une messe de funérailles dont la fonction liturgique consiste à accompagner l’âme du défunt au-delà de la mort. Cette dénomination provient du premier mot de la messe : Requiem aeternam dona eis, Domine (Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel). C'est donc une musique funèbre, une prière pour les âmes des trépassés, une consolation pour les endeuillés. C'est aussi une façon pour les survivants de conjurer les flammes effroyables de l'enfer et les abjectes sentines de la géhenne.

Le Requiem est calqué sur ce qu'on appelle l’ordinaire de la messe traditionnelle grégorienne (Introït, Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei), mais les parties festives du Gloria et la profession de foi du Credo sont remplacées et complétées par des morceaux propres à susciter la crainte de l'enfer (Dies Irae), la douleur (Lacrimosa) et l'espérance du paradis (Libera me, In paradisum). Ce n'est toutefois que tardivement, vers le XVI° siècle, que la messe de requiem s'est uniformisée.


 

Abbatiale Sainte-Foy de Conques


Une musique funèbre & bienfaisante

C'est à partir du XVII° siècle que la messe de requiem devint matière à composition d'ampleur et contribua à la théâtralisation de la musique sacrée en général et de la musique funèbre en particulier. C'est notamment à Versailles, à la cour du roi Louis XIV, que le requiem connut cette évolution vers un art démonstratif. Lully par exemple traite la séquence Dies Irae en motet à grand chœur. Au XVIII° siècle, on exécute des "requiem en musique" dont chaque morceau est traité comme un " grand motet ", avec symphonies, solos, ensembles, chœurs.

Les requiem de Jean Gilles (1668-1705), André Campra (1660-1744), Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Gabriel Fauré (1865-1924) sont les plus célèbres. Le requiem de Gilles fut exécuté fréquemment tout au long du XVIII° siècle, notamment aux funérailles du roi Louis XV en1774. Quant à celui de Mozart, il est devenu l'archétype du Requiem et c'est aujourd'hui l'une des œuvres les plus jouées dans le monde, comme d'ailleurs le Requiem de Fauré, lui aussi emblématique d'un genre musical universellement apprécié, indépendamment des sentiments religieux.


 

La Mort chevauchant un bœuf - Heures à l'usage de Rome, 1533

La mort, matrice du requiem

La peur et la répulsion qu'inspire la mort sont des sentiments universellement répandus. Les arts ont abondamment dépeint ces sentiments, pour illustrer et bien sûr aussi conjurer cette angoisse fondamentale, qui borne et structure la vie & l'activité humaine.

La musique est particulièrement apte à donner à la mort un habillage expressif propre à susciter la terreur et la pitié. C'est ainsi que le requiem est au cœur de l'émotion musicale & humaine : il magnifie le chagrin & embellit le deuil bien au-delà de toute religiosité. Il implique en effet tout un décorum destiné à mettre en valeur le défunt et l'affection de ses proches venus lui rendre un dernier adieu, et quêter pour eux-mêmes la sérénité et le courage d'affronter l'immensité de la mort. Et bien sûr, croyant ou non-croyant, nul n'échappe à la magie du requiem : les trompettes tonitruantes du jugement dernier, la colère diluvienne des chœurs déchaînés, la poignante déploration du lacrimosa, les fugues effrénées des voix qui s'entre-suivent, s'entre-croisent, s'entremêlent, s'entr'accrochent & s'entre-choquent, et la lancinante et déchirante supplication requiem aeternam dona eis : donne-leur le repos éternel. Et en effet, le mystère de la mort & de l'éternité est une préoccupation centrale de la vie humaine, qui, par-delà la religion, associe le cœur de tous les hommes à travers la musique.

 

 


La cathédrale de Salzbourg

Haydn & Mozart,
frères en requiem

Dès les premières mesures du Requiem de Michael Haydn, on est frappé par la similitude. Ce n'est pas une coïncidence : Mozart, pour composer son requiem en 1791, s'est inspiré de celui de son ami, qu'il avait entendu et aimé à Salzbourg vingt ans plus tôt. En effet, Michael Haydn était maître de concert et compositeur dans l'orchestre du prince-archevêque, où Mozart fut lui-même violoniste.

Le jeune Mozart, âgé de quinze ans en 1771, fut certainement frappé par le Requiem de Michael Haydn, qui fut donné aux funérailles du prince-archevêque Siegmund et lui servit ensuite de modèle pour composer le sien, de juillet à décembre 1791, juste avant de mourir. De nombreuses analogies sont flagrantes : la structure de la composition est identique, l'introït en tuilage suit le même ordre basse ténor alto soprano, les sections "et lux perpetua" et "quam olim Abrahae", sont étrangement semblables ; même Süssmayer, qui termina le Requiem de Mozart, se souviendra de l'œuvre du Haydn de Salzbourg. Michael Haydn mourut bien après Mozart, en 1806. Son requiem fut interprété au décès de son frère Joseph, en 1809.


PROCHAINS CONCERTS DU GAM

Abendlandschaft mit zwei Männern - Caspar David Friedrich

 

Franz SCHUBERT
Messe en mi bémol majeur

Schubert incarne le romantisme comme Mozart le classicisme. La Messe en mi bémol majeur, la dernière et la plus belle de Schubert, est une ardente fontaine d'émotions. Tour à tour souriante et plaintive, suppliante et triomphante, cette musique, parcourue d'une tension extraordinaire, est l'apogée de la musique romantique. Schubert la composa à 31 ans dans son dernier soupir, comme Mozart son Requiem...

Samedi 16 mai 2009 à 20h30
Basilique Saint-Remi, Reims

Samedi 6 juin 2009 à 20h30
Salle Poirel, Nancy

Hadhoum TUNC, soprano
Angèle MEUNIER, alto
Thierry FOURE , ténor
Joseph ROUYER , 2° ténor
Patrick RADELET, baryton (Reims)
Christophe GAY, baryton (Nancy)

Chœur Ars Vocalis
Chœur & orchestre Gradus Ad Musicam

GRADUS AD MUSICAM

AU FLORÉAL D'ÉPINAL

Basilique St-Maurice, Epinal

Cathédrale St-Etienne, Toul

Wolfgang Amadeus MOZART - REQUIEM

Mozart composa son Requiem dans un dernier soupir. Un soupir de regret de quitter les vivants, mais aussi de soulagement d'avoir pu donner à la postérité son ultime chef-d'œuvre, qui suscite dans toutes les générations un engouement hors pair. Le Requiem de Mozart est en effet la merveille des merveilles, une musique qui plonge l'auditeur dans un flot d'émotions et un océan de plénitude. Cette œuvre extraordinaire est emblématique du répertoire du GAM, puisque c'est avec elle que prit naissance, en 1982, la grande aventure de GRADUS AD MUSICAM.

Mardi 19 mai 2009 - Basilique Saint-Maurice, Epinal

Julie MOSSAY, soprano
Valérie DELLONG, alto
Ian HONEYMAN, ténor
Claude DARBELLAY, basse

Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM
Direction : François LEGÉE

Le Requiem de Mozart sera ensuite donné en la cathédrale St-Etienne de Toul le 14 juin 2009, à l'invitation de l'association Le Pélican et dans la distribution suivante :

Célia PIERRE, soprano
Roselyne ALLOUCHE, alto  
Benoît PORCHEROT, ténor
Jean-Louis GEORGEL, baryton

Dimanche 14 juin 2009 - Cathédrale Saint-Etienne, Toul

Pour en savoir plus sur l'association Le Pélican, veuillez cliquer ici

 

 

Pantin Pantine

John Rutter

PANTIN PANTINE - Romain DIDIER

Un petit garçon, Pantin, mi-ange mi-diablotin, transforme par son absence la vie de ceux qui l'ont connu. Pantin partageait toujours tout ce qu'il avait : ses carambars, ses sandwiches, son cœur et le ciel bleu... Un matin de pluie, il disparaît dans un accident de vélo. Toute la cour se rassemble autour de son vélo cassé : ses camarades (les p'tits Pantins) face à la bande ricanante des ennemis des Pantins (les Corbeaux). Les premiers, forts du souvenir de leur copain disparu, vont tenter d'amener les Corbeaux à leurs beaux sentiments et les convaincre des valeurs de partage et de solidarité.

ANTHEMS - John Rutter

John Rutter est un compositeur et chef de chœur britannique né 1945. Il a composé de nombreuses œuvres chorales, et notamment des anthems, qui sont des chants typiques de la musique cultuelle anglicane.

Mardi 26 mai 2009 - Salle Maringer, Essey-les-Nancy
Chœur d'enfants, Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM
Direction : François LEGÉE

 

www.gradus-ad-musicam.com
Tél : 03.83.21.09.19 / 03 83 36 85 98 - Courriel : gam@gradus-ad-musicam.com
Partenaires de Gradus Ad Musicam :
    
Si vous ne souhaitez pas recevoir cette lettre d’information, veuillez vous désinscrire en cliquant sur le lien ci-dessous ou adresser un courriel au webmaster
--FOOTER-- communication@gradus-ad-musicam.com
{LINKS}