La Gazette du
GAM
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ANNÉE CHOPIN : GRADUS AD MUSICAM démarre en fanfare |
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 rédéric
CHOPIN naquit le 1er mars 1810.
Il fut notoirement un patriote polonais, qui, toutefois, passa
en France la plus grande partie de sa vie d'artiste, de 1831 jusqu'à sa
mort en 1849. Il était
d'ascendance française : son père, natif de Marainville-sur-Madon,
un village
lorrain situé entre Nancy et Charmes,
avait émigré en
Pologne en 1787 pour des raisons professionnelles.
Le GAM interprètera le 1er concerto pour piano & orchestre, une œuvre puissante et colorée qui infirme l'image du personnage dolent et valétudinaire véhiculée par le XIX° siècle. Nous présenterons également les Nuits d'été d'Hector Berlioz, un recueil de six mélodies dont la délicatesse cristalline corrige l'image de musicien du fracas et de l'emphase transmise par ses détracteurs. Enfin, les Fanfares liturgiques d'Henri Tomasi, - une musique charnue, joufflue, dramatique & roborative à la fois, - mettront en relief un compositeur passionné qui a toujours privilégié l'émotion musicale, ainsi que l'orchestre de cuivres de GRADUS AD MUSICAM, avec ses rutilants trombones, ses éclatantes trompettes, ses tubas ronronnants & ses cors vaillants, sans oublier les indispensables percussions qui soulignent le caractère affirmatif de ces Fanfares. 
MUSIQUES FRANÇAISES • Frédéric CHOPIN - Concerto n° 1
en en mi mineur • Hector BERLIOZ - Les
nuits d’été • Henri TOMASI - Fanfares liturgiques Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM Mercredi 27 janvier 2010 à 20h45 Tarifs : 18€ (normal), 13€ (réduit), 15€ (adhérents FNAC), 6€ (étudiants 20mn avant le concert) Réservations : Renseignements : 03 83 36 85 98
Pour en savoir plus sur la Carte Jeune Nancy
Culture, veuillez cliquer
ici
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Hector BERLIOZ
Le prince de Metternich dit un jour à Berlioz : "C'est vous, monsieur, qui composez de la musique pour cinq cents musiciens?" qui lui répondit en s'inclinant : "J'en fais quelquefois pour quatre cent cinquante".
Les Nuits d'Été d'Hector BERLIOZ forment un recueil de 6 mélodies pour voix et piano, sur des poèmes de Théophile GAUTIER. Elles furent composées entre février 1838 et juin 1841, mais Berlioz les remania à plusieurs reprises. Gautier et Berlioz se connaissaient bien : ils se voyaient à la fois en société et comme collègues journalistes. A l'inverse d'un Victor Hugo qui ne voulait pas que l'on déposât de la musique aux pieds de ses vers (injonction d'ailleurs fort peu suivie), Gautier, quant à lui, exprimait clairement sa satisfaction de voir ses poèmes mis en musique.  Voici un extrait de la 6° nuit d'été, L'île inconnue : L'aviron est d'ivoire, Pour lire Les Nuits d'été de Théophile Gautier, veuillez cliquer ici
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Henri TOMASI
Henri TOMASI (1901-1971) est un compositeur prolifique abondamment joué et enregistré de son vivant et sur lequel un injuste oubli s'est abattu depuis. Marseillais de parents corses, provençal, il est profondément méditerranéen et attaché à ses origines. Par exemple, il refusa toute sa vie la légion d'honneur : « Je ne l'accepterai pas tant qu'il n'y aura pas de Conservatoire en Corse ». En 2008, la Région Corse, exauçant sa volonté, a nommé « Henri Tomasi » le Conservatoire de Musique et de Danse de l'Ile de Beauté. Les Fanfares liturgiques sont l'une des rares compositions de Tomasi régulièrement interprétées un peu partout dans le monde. Elles sont extraites de l’opéra Don Juan de Mañara, que Tomasi avait composé quelques années auparavant d’après le “mystère” du poète lituanien, mais de culture française, Oscar Vladislav de Lubicz-Milosz. Juste avant-guerre, Tomasi exprima sa fascination pour l’élan mystique du texte ; il était lui-même attiré par la foi. Mais les horreurs de la guerre le bouleversèrent au point qu’il déclara : «Je suis athée. Je ne crois absolument plus à rien. Je n’attends d’autre réponse que de la science». Composées en 1947, les Fanfares
liturgiques sont une “symphonie pour cuivres” qui évoquent
la Passion du Christ à travers
quatre mouvements : l’Annonciation, l’Evangile, l’Apocalypse
et la Procession du Vendredi
Saint. Par sa brillance et son originalité de
ton,
l’œuvre n’est pas sans rappeler une tradition bien
française
héritée de la Renaissance et
dont on retrouve une saveur comparable au XXème siècle
dans les Fanfares de La Péri de
Dukas et dans les Fanfares pour Britannicus de Jolivet.
L'œuvre fut créée par l’Orchestre de l’Opéra
de Monte-Carlo, le 8 mai 1947, sous la
direction du compositeur. Pour en savoir plus sur Henri Tomasi , veuillez cliquer ici A lire : Michel Solis, Henri Tomasi, un idéal méditerranéen, Albiana, 2008 |
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Bonne année, Bonne santé Abonnement du Nouvel
An (cf. détails ci-dessous) tarif normal : 44 euros
tarif réduit* : 36 euros * Bénéficient du
tarif réduit sur présentation de justificatif: Renseignements : 03 83 36 85 98 Pour afficher le bulletin d’abonnement du Nouvel An, veuillez cliquer ici
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DOGORA d'Etienne
PERRUCHON Offrez à vos proches ou à vos amis une place pour le concert de prestige qui sera donné à l'Arsenal de Metz le dimanche 7 mars 2010 à 17h. Une musique tempête qui a servi de support au film événement de Patrice LECONTE, une enivrante symphonie d'images musicales. Chœur et orchestre au service d’une incomparable puissance émotionnelle pour le sourire de tous les enfants. Le film DOGORA de Patrice Leconte a pour cadre le Cambodge et c'est pourquoi ce concert sera réalisé à l'initiative et en partenariat avec l'association Pour un Sourire d'Enfant au profit des chiffonniers de Phnom Penh. Ce concert exceptionnel sera donné dans le cadre magnifique de l'Arsenal de Metz. 
Ce concert rassemblera plus de 200 musiciens : grand orchestre, chœur et solistes .
Pour afficher le bulletin
de commande , veuillez cliquer
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PROCHAINS CONCERTS |
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Pergolèse - Stabat Mater C.P.E. Bach - Concerto pour flûte & orchestre Nulle douleur n’est éternelle sauf celles auxquelles l’art donne un cachet d’éternité. Le célèbre Stabat Mater de Pergolèse dépeint avec une telle intensité le deuil maternel qu’il en est devenu l’incarnation. Pergolèse l'écrivit à Pozzuoli dans un monastère et le termina quelques jours seulement avant sa mort, à 26 ans. Célia PIERRE, soprano Dimanche 10 janvier 2010 à 16h Pour en savoir plus sur ce concert
, veuillez cliquer ici |
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Stabat Mater Après la Nuit des Requiem, GRADUS AD MUSICAM visite quelques-uns des plus beaux Stabat Mater, connus ou inconnus. Que ce soit en soliste (contre-ténor dans Vivaldi) ou en chœur (Lachner et Poulenc), le Stabat Mater est sans nul doute un des textes sacrés les plus poignants, car il reflète à la fois la douleur et la compassion d’une mère. Donné l’an passé en version soliste, Pergolèse sera l’occasion d’entendre les jeunes voix du Chœur Junior du GAM. Inna JESKOVA, soprano (Poulenc) Dimanche 14 mars 2010 à 17h |
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La Donna ideale Inconnue et familière, on rêve d'Elle, - « ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre », - de pureté, de mystère ...Et comme un acte d'amour, alors le chant s'élève ... Savantes ou populaires, les musiques de Mozart, Brahms, Falla, Bernstein, Weill, Berio ... parleront de transparence des cœurs et de fusion des corps. Célia PIERRE, soprano Samedi 5 juin 2010 à 20h45
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Autour d'Olivier MESSIAEN
A l’initiative de Renaldo GRECO, le GAM est partenaire avec EMIL 13 pour « la création pour la fin des temps » en proposant 2 ouvrages datant de 1942 et 1943 : l’opéra pour enfants Brundibár de Hans Krása, et le Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen. Le Quatuor pour la fin du Temps est une œuvre pour violon, violoncelle, clarinette et piano. Il fut écrit dans un camp de prisonniers en 1940 à Görlitz, où Messiaen était détenu . Il y fut créé le 15 janvier 1941 avec des instruments de fortune. L'opéra Brundibár fut écrit en 1938 par Hans Krása, compositeur tchèque, revu par lui-même en 1943 dans le camp de concentration de Teresienstadt, et joué de nombreuses fois par les enfants se trouvant dans ce camp avec leur famille. Opéra du souvenir et de la liberté, une parole optimiste contre l'oubli.... Écrit pour des enfants dans un contexte historique très sombre, cet opéra est un magnifique conte moral.
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Chœur Junior:
GRADUS AD MUSICAM est un ensemble de musique classique qui existe depuis 27 ans. Bien qu'il se renouvelle régulièrement, il souhaite cette année entamer une cure de jouvence qu'il espère durable et bienfaisante à travers un chœur réservé aux jeunes chanteurs. Si vous avez entre 16 et 30 ans (ou un peu plus !), et si chanter dans un petit ensemble vous passionne, GRADUS AD MUSICAM recrute pour son nouvel ensemble : le Chœur Junior. Formation et technique vocales, concerts, tournées ... et toujours la même ambition : permettre au plus grand nombre d'accéder à des productions musicales de haut niveau. Pour en savoir plus sur le Chœur Junior, veuillez cliquer ici
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| www.gradus-ad-musicam.com |
| Tél : 03.83.21.09.19 / 03 83 36 85 98 - Courriel : gam@gradus-ad-musicam.com |
| Partenaires de Gradus Ad Musicam : |
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Un
bon plan : la Carte Jeune Nancy Culture 
En
1830, Frédéric CHOPIN avait 20 ans et jouissait déjà d'une
solide notoriété dans son pays. Il avait décidé depuis
quelque temps de partir se faire connaître à l'étranger.
Le climat en Pologne, ployant sous le joug de l'empire russe, est insurrectionnel.
Avant de partir, Chopin donne, le 11 octobre 1830, un concert d'adieu
où il joue son Concerto en mi mineur qu'il venait
de terminer. Le 2 novembre 1830, il part pour Vienne. Le soulèvement
polonais contre la domination
russe éclate le 29 novembre ; il sera écrasé en
octobre 1831. Chopin ne reverra
plus jamais son pays natal.
L'anecdote,
racontée dans ses Mémoires par Berlioz lui-même,
illustre bien le malentendu qu'a suscité l'emploi occasionnel
d'une masse considérable d'exécutants. En effet, il y
a des idées qui exigent
d'être traitées en grand ; elles n'en sont pas moins subtiles
pour autant. BERLIOZ a aussi écrit des romances et des ballades,
dont les Nuits d'été, qui prouvent qu'il avait
le souci de la délicatesse et
du raffinement.
Mélanie GENIN, 21ans, a la particularité d'être à la
fois harpiste et soprano. Elle s'est
produite en soliste cette année
dans les Rückert Lieder de Mahler sous la direction orchestrale
de J. Gonzalez,
dans le rôle titre « Scylla » dans l’opéra Scylla
et Glaucus de Leclerc au Grand Théâtre de Reims, dans le Magnificat de
Vaughan William
sous la direction de H. Leroy. Mélanie GENIN a également donné de
nombreux concerts au Conservatoire de Reims, notamment dans le cadre de la résidence
de la compositrice Betsy Jolas qui a apprécié son : « (…)
interprétation remarquable, et quelle voix ! ».
Dernièrement elle a donné un récital à Cormontreuil
intitulé « le chant de la harpe », interprétant des
pièces
de harpe solo, et s’accompagnant à la harpe dans un répertoire
de mélodies et d’airs d’opéra (Carmen, Charlotte, Didon, …)
« Tout
en n'ayant pas craint d'employer souvent les modes d'expression les plus
modernes, je suis resté un mélodiste. ».jpg)
