--NEWSLETTUX--

La Gazette du GAM
N° 47 - juin 2010

 

BRUNDIBÁR

Un opéra pour enfants et ceux qui le sont restés

Brundibar

crit en 1938 par le compositeur tchèque Hans Krása, réécrit par lui-même en 1943 dans le camp de concentration de Theresienstadt (Terezín), l’opéra Brundibár est devenu célèbre pour avoir été joué de nombreuses fois par les enfants juifs internés dans ce camp avec leurs familles. Le compositeur et la plupart des interprètes ont été déportés à Auschwitz fin 1944. Seuls quatre enfants ont survécu.

L’histoire

Deux enfants ayant perdu leur père, Annette et Petit Joe, se font du souci pour leur mère malade. Le docteur ayant prescrit du lait, les enfants tentent de gagner de quoi en acheter en chantant dans la rue. Mais ils se font chasser par le joueur d’orgue Brundibár. Avec le concours des enfants du quartier, trois animaux vont leur venir en aide contre le grognon Brundibár…

Le concert

Les élèves des collèges Emile Gallé d’Essey-lès-Nancy, Frédéric Chopin et Guynemer de Nancy présentent une version française de cet opéra et y assurent toutes les parties chantées (à l’exception du rôle de Brundibár) dans une mise en scène de Jean-Marc Chassard, assistés sous la direction de François Legée de l’orchestre de chambre Gradus Ad Musicam, partenaire régulier des ateliers artistiques de l’Education Nationale.

Opéra du souvenir et de la liberté, une parole optimiste contre l'oubli... Écrit pour des enfants dans un contexte historique très sombre, Brundibár est un magnifique conte moral.


Brundibár, opéra pour enfants en deux actes de Hans Krása
Sur un livret d’Adolf Hoffmeister

Chœur et solistes :
Elèves des collèges CHOPIN, GUYNEMER et GALLÉ

Brundibár : Paul BERTHELMOT

Orchestre de chambre Gradus Ad Musicam

Direction : François LEGÉE

Mise en scène : Jean-Marc CHASSARD

Dimanche 27 juin 2010 à 15h
Lundi 28 juin 2010 à 20h30

Théâtre de la Foucotte, Nancy


Entrée : 10 - 5 (étudiants) - gratuit (moins de 8 ans)
Location : FNAC / Gradus ad Musicam (gradusadmusicam@gmail.com)

 

Hans Krása
Theresienstadt : la musique et la mort


Les nazis avaient construit à Theresienstadt (aujourd'hui Terezin, en République tchèque) un camp de concentration où l’on parquait les juifs en attendant qu’ils fussent envoyés à Auschwitz. Dans cette bourgade du nord de Prague comprenant une enceinte fortifiée et un village, les nazis avaient organisé une mise en scène où l’art avait une place de choix. Theresienstadt était présenté comme le modèle d’un village juif idéal administré par les nazis. Propagande évidemment que cette petite ville rurale où les juifs vivaient mieux sous la juridiction hitlérienne que dans leurs sordides ghettos (également créés par les nazis). 140 000 déportés séjournèrent à Theresienstadt, 100 000 furent envoyées à Auschwitz, 36 000 moururent sur place du typhus, d’exécutions ou de maladies, 4 000 survécurent. Pour fermer les yeux devant l’innommable, il était tentant de croire à ce monument de propagande et il est possible que la Croix Rouge ait fait semblant, comme le montre un film célèbre dont les acteurs sont les déportés eux-mêmes, habillés de neuf pour la circonstance. On y voit à plusieurs reprises le compositeur Hans Krása.

Le camp de Theresienstadt, malgré ses conditions sanitaires désastreuses, sa famine endémique, la terreur qui y régnait, vit naître de nombreuses œuvres poétiques, théâtrales et musicales. Il y avait urgence à se servir de n’importe quoi pour accepter le destin d’être déporté au cœur même de l’Europe, et pour certains, à quelques kilomètres seulement de chez soi. La musique a constitué le refuge ultime de ceux qui se savaient condamnés. Hans Krása (1899-1944) fut de ceux-là. Dans la nuit du 16 octobre 1944, il fut transporté vers Auschwitz,où il fut gazé dès son arrivée.

Pour voir le film de propagande nazie sur Theresienstadt, veuillez cliquer ici


La donna ideale
GRADUS AD MUSICAM dévoile la femme idéale

uciano Berio a écrit les Folk Songs pour son épouse Cathy Berberian, mezzo-soprano à la voix large et généreuse. Chacun des onze chants ressemble à une offrande. Pour elle, il a recueilli des mélodies populaires du monde entier, qu'il inscrit dans une orchestration raffinée et suave. L'œuvre est saisissante : la mélodie nous prend et le jeu des instruments nous ravit.

L'œuvre est le fil rouge du spectacle. Les chants nous entraînent dans le labyrinthe des états amoureux : émois, douleurs, folies, plaisirs... Ils appellent les mots des poètes et des musiciens, Louise Labé, Verlaine, Schubert. Ils appellent d'autres airs qui leur font écho : Haendel, Bernstein, Mozart, Schubert, Brahms et Weill, qui nous parlent tour à tour de la même quête.

Le chemin est long vers la Donna Ideale, peut-on éviter les obstacles et les pièges du miroir ?

Célia PIERRE, soprano
Michel MARQUEZ, contre-ténor

Catherine DEBEVER, flûte
Nathalie JÉGOU, clarinette
Caroline LAMBOLEY, alto
Sébastien ROBERT, violoncelle
Léo DOUMÈNE, harpe
Willy FRANÇOIS, percussion

Direction : François LEGÉE

Samedi 5 juin 2010 à 20h45
Salle POIREL, NANCY

Tarifs : 18€ (normal), 13€ (réduit), 15€ (adhérents FNAC), 6€ (étudiants 20mn avant le concert)

Réservations :
  • Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
  • Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - www.fnac.com - Carrefour - Géant
  • FranceBillet : 0 892  692 192 - www.francebillet.com

Renseignements : 03 83 36 85 98

 

OLKSONGS est un cycle de chansons dû au compositeur italien Luciano Berio en 1964. Il est composé pour voix, flûte, clarinette, harpe, alto, violoncelle, et percussion. Sur les 11 chansons du cycle, 2 sont de sa propre composition.

Les Folk Songs de Luciano Berio sont peut-être la plus belle déclaration d'amour d'un compositeur italien pour les musiques populaires de pays et de contrées diverses et lointaines. Berio s'inscrit avec cette œuvre dans la lignée de Bela Bartok, qui avait, au début du XX° siècle, utilisé le premier les musiques traditionnelles et folkloriques.

1. Black Is the Color of My True Love's Hair
Chanson du folklore américain arrangée par John Jacob Niles.

2. I Wonder As I Wander
Chanson du folklore américain arrangée par John Jacob Niles.

3. Loosin yelav
Chanson arménienne

4. Rossignolet du bois
Chanson populaire française

5. A la femminisca
Chanson populaire sicilienne

6. La Donna Ideale
Composée par Berio en 1946 sur un poème en dialecte génois

7. Ballo
Inventée par Berio en 1946 sur le thème : l’amour rend l’homme fou

8. Motettu de tristura
Chant traditionnel de Sardaigne

9. Malurous qu'o uno fenno
Chanson du folklore auvergnat transcrite par Canteloube

10. Lo fiolaire
Chanson du folklore auvergnat transcrite par Canteloube

11. Azerbaijan love Song
Chant traditionnel d'Azerbaïdjan

 

Pour écouter les Folksongs de Luciano Berio par Cathy Berberian, veuillez cliquer ici

 

BERLIOZ & CHOPIN
A LUNEVILLE

Homer Winslow -  Nuit d'été - Musée d'OrsayLe GAM interprètera le 1er concerto pour piano & orchestre, une œuvre puissante et colorée qui infirme l'image du personnage dolent et valétudinaire véhiculée par le XIX° siècle. Nous présenterons également les Nuits d'été d'Hector Berlioz, un recueil de six mélodies dont la délicatesse cristalline corrige l'image de musicien du fracas et de l'emphase transmise par ses détracteurs.

 

 

Roselyne ALLOUCHE, mezzo-soprano
Red RADOJA, piano

Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM

François LEGÉE direction

Vendredi 18 juin 2010 à 20h30
Théâtre de la Méridienne, Lunéville

Tarifs : 15 et 13 (pour les élèves de l'École de Musique)

Réservations et renseignements :
École de Musique de Lunéville, 3 Impasse Bony - LUNEVILLE - Tél. : 09 79 189 104

 

Le Théâtre de la Méridienne
La « bonbonnière de Stanislas »

 

n 1733, la régente du duché de Lorraine Élisabeth-Charlotte d’Orléans fit construire à cet emplacement une salle de comédie richement décorée d’ornements créés par l’Italien Bibiena pour l’Opéra de Nancy. Étant réservée à l’usage exclusif de la cour, elle fut édifiée dans la continuité du château et reliée par une galerie aux appartements réservés à la famille ducale. Sous le règne de Stanislas Leszczynski, roi détrôné de Pologne et duc de Lorraine, Voltaire y joua la comédie avec d’autres courtisans. Une de ses pièces La Femme qui a raison fut créée à Lunéville en 1749 lors d ’une fête en l’honneur du monarque polonais.

En 1908, un terrible incendie anéantit "la bonbonnière de Stanislas". Aussitôt la municipalité entreprit de construire un nouveau théâtre sous la direction de Lucien Weissenburger. Soucieux d’éviter un autre drame, l’architecte utilisa des techniques d’avant-garde. L’ossature du bâtiment fut construite en béton armé et la couverture en métal. Ces matériaux, appréciés uniquement pour leurs qualités fonctionnelles, furent recouverts d’un placage en calcaire d’Euville et en savonnière.

L’ornementation de la façade, inspirée des arts du XVIIIe siècle, rappelle le prestigieux passé du théâtre et inscrit cet édifice dans la tradition architecturale de Lunéville.

 

 
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