--NEWSLETTUX--

La Gazette du GAM
N° 55 - avril 2011

 

Der Tod Jesu

La Mort de Jésus

Passion-Oratorio de

Georg Philipp TELEMANN

 

armi les 44 Passions écrites par TELEMANN, dont 23 sont conservées, figurent les « oratorios de la Passion ». Ces ouvrages, destinés aux salles de concerts plutôt qu'aux églises, sont construits autour d’un livret entièrement versifié et très différent du texte évangélique. C’est un de ces Oratorios de la Passion, Der Tod Jesu, que propose GRADUS AD MUSICAM : cette œuvre puissante et émouvante sera interprétée pour la première fois en Lorraine. Un événement, à n'en pas douter.

Georg Philipp TELEMANN

DER TOD JESU

Johann Sebastian BACH

Motet BWV 227 Jesu, meine Freude (extraits)

 

Laure BAERT , soprano
Paul BERTHELMOT, contre-ténor
Benoît PORCHEROT, ténor
Christophe GAY, baryton

Chœur de Chambre, Ensemble Vocal & Orchestre de Chambre GRADUS AD MUSICAM

Direction : François LEGÉE

Dimanche 10 avril 2011 à 17h
Eglise SAINT-LEON, NANCY

Tarifs : 19€ (normal), 14€ (réduit), 16€ (adhérents FNAC), 6€ (étudiants 20mn avant le concert)

Réservations :
  • Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - www.fnac.com - Carrefour - Géant
  • FranceBillet : 0 892  692 192 - www.francebillet.com

Renseignements : 03 83 36 85 98

 

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Georg Philipp TELEMANN

 

TELEMANN

ELEMANN est le compositeur le plus prolifique de toute l'histoire de la musique : on lui attribue plus de 6 000 œuvres. Il incarne, avec ses contemporains BACH & HAENDEL, l'âge baroque de la musique allemande, un siècle où la musique était comme l'air qu'on respire, où l'on parlait et pratiquait la musique aussi naturellement que sa langue maternelle. C'est ainsi que Telemann, à dix ans, savait jouer de plusieurs instruments sans avoir jamais fréquenté la moindre école!

Né dans une famille de la bourgeoisie protestante de Magdeburg, il manifesta très tôt des dons intellectuels extraordinaires, qui ne lui firent jamais défaut pendant sa longue vie - il mourut à 86 ans.

Il fut considéré de son vivant comme le plus grand compositeur allemand de son temps, à la fois pour l'immensité de son œuvre et pour son génie musical. Son nom est attaché à celui de Hambourg où, déjà très célèbre, il fut nommé en 1721 au poste très envié de Kantor du Johanneum de cette ville qu'il ne quittera plus. Il fut parallèlement directeur musical de l'Opéra de Hambourg.

Telemann fut lié d'amitié avec ses pairs Georg Friedrich Haendel et Johann Sebastian Bach (nés tous deux en 1685). Ils eurent de temps en temps l’occasion de se montrer et critiquer leurs compositions respectives.

La consécration internationale vint avec un séjour de huit mois à Paris en 1737. Ses œuvres furent exécutées en son honneur à la Cour ou au Concert spirituel et suscitèrent une vive admiration.

Telemann meurt le 25 juin 1767 à Hambourg. Auteur d'environ six mille œuvres, Telemann illustre tous les genres pratiqués à l'époque grâce à sa vivacité d'écriture et son inlassable curiosité. Représentant capital de l'ère baroque allemande à son apogée, il maîtrise également les esthétiques de composition italienne tout en manifestant des affinités avec la musique française. On lui doit environ cent oratorios, des cantates profanes, quarante-quatre passions, quarante opéras, six cents ouvertures à la française et d'innombrables concertos, pièces de musique de chambre, pièces pour clavecin et lieder.


Georg Philipp TELEMANN
Der Tod Jesu

'oratorio de la passion Der Tod Jesu fut achevé en 1755 par Telemann et représenté pour la première fois à Hamburg, dans une salle de la caserne de la milice locale, le Drillhaus (ci-dessous). Le livret, composé en vers libres par le célèbre poète Karl Wilhelm Ramler, narre avec une intensité typiquement baroque l'agonie de Jésus-Christ & l'affliction des croyants.

Cette passion-oratorio fait partie des toutes grandes œuvres de la fin de la vie de Georg Philipp Telemann. Cantor des cinq églises principales de Hambourg depuis 1721, Telemann devait fournir des musiques sacrées pour les innombrables fêtes et célébrations diverses de l'année ecclésiastique. Il a composé plus de vingt passions Drillhaus, Hambourgdestinées au culte, où l'histoire de la Passion du Christ est relatée fidèlement au texte biblique et enrichie de chorals et d'airs; chaque année, le compositeur utilisait la narration d'un des quatre Evangélistes à tour de rôle. A côté de ces œuvres, Telemann s'est également laissé convaincre, vers la fin de sa vie, de composer des passions-oratorios en poésie libre pour les salles de concerts. Der Tod Jesu fait partie de celles-ci.

Texte de l'annonce de la création de Der Tod Jesu parue dans le "Staats- und Gelehrte Zeitung Des Hamburgischen unpartheyischen CORRESPONDENTEN, du 15 mars 1755) :

Staats- und Gelehrte Zeitung Des Hamburgischen unpartheyischen CORRESPONDENTEN"Mercredi prochain, le 19 mars [1755], deux Passions-Oratorios seront jouées au Drillhaus, dont les textes poétiques extrêmement touchants et édifiants ont donné naissance à une musique d'un genre tout à fait particulier.
Le concert commence à 16h 30, pour se terminer avant la nuit.
L'entrée coûte 1 mark. Les billets et les livrets sont disponibles chez le Directeur de la musique Telemann."

 

 

L'EGLISE LUTHERIENNE

Alma Mater de la musique baroque allemande

Eglise Saint-Thomas, Leipzig'église, à l'époque baroque, est le lieu de nombreuses cérémonies, tous les jours. Le dimanche, ce sont les grandes liturgies de la parole et de la musique. La grand' messe, principal service divin de la semaine, commence à sept heures pour s'achever entre dix et onze heures; et l'après-midi, les vêpres commencent à une heure et se terminent entre trois et quatre heures. Ce qui veut dire que le paroissien passe entre cinq et sept heures de son dimanche à l'église, et qu'il y aura entendu deux prédications qui peuvent atteindre une heure et demie le matin et une heure l'après-midi.

Pour ce qui est de la musique, c'est d'abord le chant communautaire des cantiques, la musique partagée : « A la parole divine et à la vérité, elle prépare le cœur qu'elle met en paix ! », affirme Luther. L'orgue accompagne les chorals, les prélude et les paraphrase entre chaque strophe. La maîtrise, ou Cantorei, exécute des motets et participe aux chants des chorals avec l'assemblée. Dans la première partie de la messe, on chante un psaume d'entrée, puis le Kyrie. Puis intervient la cantate, ou une première cantate. Après quoi est chanté le Credo, puis vient la prédication, sur un thème spirituel commun avec la cantate ou les cantates du jour. Ce sont ensuite le rappel des paroles de l'institution de l'Eucharistie et la seconde partie de la cantate, ou bien une deuxième cantate. Quant à la communion (Abendmahl), distribuée ensuite sous les deux espèces dans les rangs de l'assemblée, ce qui peut prendre parfois près d'une heure dans les grandes églises, elle se déroule entièrement en musique, orgue et chorals chantés alternativement. Aux vêpres, on réentend la ou les cantates du matin, et naturellement, on chante nombre de chorals.

Die Kantatenprobe, anonyme, Germanisches Nationalmuseum, NurembergAinsi le peuple des villes et des campagnes se voit-il tout au long de sa vie conditionné à la musique et à sa dimension spirituelle, et plus particulièrement à ces mélodies simples et fortes des chorals, avec tout ce qu'elles véhiculent de la vie de l'esprit et du cœur, mais aussi à leur carrure, à leurs modes, à leur répertoire, à leurs images spirituelles. A l'exercice d'une dévotion individuelle et muette, LUTHER aura substitué la proclamation collective et quotidienne d'une adhésion à un même idéal spirituel. Le chant du choral, parce qu'il ne peut s'effectuer que dans une discipline commune librement consentie, a ainsi rapidement contribué à souder une société cohérente, en accord avec elle-même, unissant harmonieusement les préoccupations religieuses et les réalités terrestres. Le protestantisme luthérien a ainsi puissamment contribué à la merveilleuse floraison de la musique baroque allemande, celle de Bach, de Telemann et de beaucoup d'autres.

 

Source : Gilles Cantagrel, De Schütz à Bach, La musique du Baroque en Allemagne, Fayard, 2008

BIENTÔT, TRÈS BIENTÔT...

TCHIKIDAN de Perruchon
Concerto pour trompette d'Aroutounian

 

ous avez aimé Dogora, vous aimerez Tchikidan d’Étienne Perruchon : la même énergie, le même souffle et cette même langue, le dogorien, dont on sait qu’elle donne à la musique un sens universel. Dans la même veine émotionnelle, le concerto pour trompette d’Aroutounian servi par un jeune trompettiste, fidèle ami du GAM.

Jean Sébastien BUSSMANN, trompette

Chœur d'enfants des collèges Emile Gallé d'Essey-lès-Nancy, Frédéric Chopin et Guynemer de Nancy

Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM

Direction : François LEGÉE

Samedi 21 mai 2011 à 20h30
Salle POIREL, NANCY

Homer Winslow -  Nuit d'été - Musée d'Orsay

 

 

 

 

Tarifs : 19€ (normal), 14€ (réduit), 16€ (adhérents FNAC), 6€ (étudiants 20mn avant le concert)

Réservations :
  • Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
  • Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - www.fnac.com - Carrefour - Géant
  • FranceBillet : 0 892  692 192 - www.francebillet.com

 

 

 

 

 
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