--NEWSLETTUX--

La Gazette du GAM
N° 78 - mai 2014

GRADUS AD MUSICAM

Beethoven

Stravinsky, Sibelius

 

 

e concert sera dominé par la grande figure de BEETHOVEN : le Triple Concerto en do majeur, opus 56, de Ludwig van Beethoven, est un concerto pour piano, violon, violoncelle et orchestre. Cette composition est particulièrement attrayante, ne serait-ce que par sa distribution originale. Bien qu'elle soit à l'égal des sept concertos composés par Beethoven, elle est rarement interprétée en concert, car elle exige trois solistes de très haut niveau unis par une grande complicité. Ce sera le cas à Nancy, où Pascal Monlong au violon, Pierre Cordier au violoncelle et David Violi au piano auront le plaisir rare de jouer en harmonie ce concerto où règne toute l’allégresse d’une musique échangée dans un dialogue inépuisable entre les solistes et l’orchestre.

Voici une occasion de déguster ce concerto qui ne se représentera pas de sitôt.

Deux cerises sur ce succulent gâteau beethovenien : la Suite pour orchestre n° 2 de Stravinsky et la Romance pour cordes de Sibelius.

Ludwig van Beethoven • Ludwig van BEETHOVEN - Triple concerto pour piano, violon, violoncelle et orchestre op. 56

  • Igor STRAVINSKY - Suite pour orchestre n° 2

  • Jean SIBELIUS - Romance
pour cordes

 

 • David Violi, piano

 • Pascal Monlong, violon

 • Pierre Cordier, violoncelle

Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM

Direction : Aurélien POUZET-ROBERT

Mardi 3 juin 2014 à 20h45
Salle Poirel, Nancy

Tarifs (hors frais de location) : 21€ (normal), 16€ (réduit), 18€ (adhérents FNAC), 6€ (étudiants 15 mn avant le concert)

Réservations :

  • Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
  • Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - www.fnac.com - Carrefour - Géant
  •  FranceBillet : 0 892  692 192 - www.francebillet.com

Renseignements : 03 83 36 85 98

Ludwig van Beethoven

Triple Concerto pour piano, violon, violoncelle & orchestre

Edition originale du Triple Concerto op. 56
Edition originale du Triple Concerto op. 56
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

EETHOVEN commença la composition de ce concerto en 1803. En 1804 il envoya le manuscrit à la maison d'édition Breitkopf & Härtel avec une note faisant observer qu'il s'agissait de « quelque chose de complètement nouveau ». La première audition eut lieu au printemps de 1808 à Leipzig, puis fut redonné à Vienne en mai, mais les réactions des auditeurs furent à chaque fois marquées par la surprise et perplexité devant une œuvre aussi novatrice.

Ce n'est qu'en 1830 que le Triple Concerto fut à nouveau interprété - Beethoven était mort depuis trois ans - et fut cette fois acclamé. Ce succès ne s'est pas démenti depuis.

Beethoven et l'aristocratie viennoise

 

Concert à Vienne en 1808

'est en 1792 que Beethoven, natif de Bonn, près de Cologne, en Allemagne, vint s'installer définitivement à Vienne, qui était alors la capitale mondiale de la musique. Mozart lui aussi (mort en 1791) était venu dans la capitale autrichienne dans l'espoir d'y connaître la consécration.

Les artistes étaient très dépendants pour leur subsistance du pouvoir de l'aristocratie ; Mozart l'avait appris à ses dépens. Beethoven devait donc trouver des mécènes pour pouvoir se consacrer entièrement à son œuvre, car le produit des concerts qu'il donnait était aléatoire et de toute façon insuffisant. Il fréquenta donc assidument les princes, les ducs, les comtes et les barons, parmi lesquels trois lui apportèrent un soutien moral et financier sincère et durable, sinon complètement désintéressé : le prince Lichnowski, le prince Lobkowitz et le prince Kinsky. D'autres membres de l'aristocratie lui offrirent leur appui, mais Beethoven chercha toujours à garder son quant-à-soi : « Il est bon de côtoyer l'aristocratie, écrit-il à son ami le baron Nikolaus Zmeskall, mais il faut aussi savoir lui en imposer.»

Une anecdote célèbre illustre les rapports parfois difficiles de l'artiste avec les puissants : Un soir d'octobre 1806, Beethoven séjourne au château du prince Lichnowski, son mécène d'alors. Son hôte a promis aux occupants français de leur faire entendre le célèbre virtuose et compositeur au piano. Celui-ci fut tellement excédé d’être invité à se produire devant ses hôtes étrangers – et, circonstance aggravante, des officiers de l'armée napoléonienne – qu’il se fâcha pour de bon et refusa obstinément de faire ce qu’il qualifiait de travail servile. La menace de le mettre aux arrêts – menace en l'air en réalité – eut pour résultat que Beethoven s’enfuit, dans la nuit et le brouillard. Il passa la nuit dans une bourgade voisine. Le lendemain, avant de rentrer à Vienne par la malle-poste, Beethoven écrivit ces quelques mots définitifs au prince :
« Prince, ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n’y a qu’un Beethoven. » (Source : Jean et Brigitte Massin, Beethoven, Fayard, 1988)

Malheureusement pour Beethoven, il existait beaucoup plus de princes ordinaires que de Karl Lichnowski. Or, le coup de sang d'octobre 1806 entraîna la rupture avec son mécène et fit perdre au compositeur une rentrée de six cents florins et, ce qui est plus grave, son ami le plus sûr, dont le dévouement ne lui avait jusqu'alors jamais fait défaut.

Franz Joseph von Lobkowitzeureusement pour Beethoven, le prince Lobkowitz suppléa à cette défection : il possédait dans son palais une salle de concert et la mit à la disposition de son protégé. En 1809, il s'engage avec deux autres dignitaires à verser à Beethoven une rente annuelle de quatre mille florins, à condition que celui-ci reste à Vienne :

« Comme il est démontré que l'homme ne peut entièrement se vouer à son art qu'à la condition d'être libre de tout souci matériel, et que ce n'est qu'alors qu'il peut produire des œuvres grandes et élevées qui sont la gloire de l'art, les soussignés ont formé la résolution de mettre M. Louis Van Beethoven à l'abri du besoin » (Décret des princes, 1er mars 1809)

Et Beethoven, sans atteindre la richesse, ne se trouva plus jamais à court d'argent.

.Le palais du prince Lobkowitz à VienneLe prince Joseph Franz von Lobkowitz (1772 - 1816) était un grand mélomane et un bon violoniste. C'est à la fin des années 1790 qu'il rencontra Ludwig van Beethoven, dont il devint un fervent admirateur. Il fut avec le prince Carl Lichnowsky son principal mécène. Richissime et esthète, Lobkowitz dota son palais d'une somptueuse salle de concert. Il apporta à Beethoven un indéfectible soutien financier, et il fut en 1809 l'un des trois cosignataires (avec le prince Kinsky et l'archiduc Rodolphe) du contrat qui garantissait au musicien une rente viagère de 4000 florins annuels.

En retour Beethoven lui dédia quelques-uns de ses plus grands chefs-d'œuvre, notamment :
la Symphonie Héroïque (1804), qui était initialement dédiée à Bonaparte
le Triple Concerto (1804)
la Cinquième Symphonie (1808) co-dédiée au comte Razumovsky
la Symphonie pastorale (1808) co-dédiée au comte Razumovsky
le cycle de lieder À la Bien-aimée lointaine (1816)

La grave crise économique qui s'empara de l'Autriche après la bataille de Wagram et le traité de Schönbrunn imposé par Napoléon ruina Lobkowitz, qui fut contraint de quitter Vienne. Il mourut en 1816.

Aurélien POUZET-ROBERT

Aurélien POUZET-ROBERT  urélien POUZET-ROBERT débute ses études musicales par l'apprentissage du violon, avant de se consacrer au hautbois. Diplômé des conservatoires nationaux supérieurs de musique de Lyon et Paris, il intègre en 2000 l'Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy en qualité de second hautbois.

Obtenant des distinctions de niveau international en musique de chambre (1er Concours International de Quintette à Vent Henri Tomasi, Marseille,2001) et en hautbois (Demi-finaliste de Sony Music Competiton, Karuizawa, Japon, 2006), il se produit dans diverses formations orchestrales de renom (Orchestre du Festival de Verbier, Capitole de Toulouse, Philharmonique de Monte-Carlo) et est invité à l'étranger comme soliste et pour des master class (Taiwan en 2011, 2012 et 2013).

Actif dans le domaine de la musique de chambre et de la création musicale, il est membre fondateur de l'Ensemble Ultim'Asonata et du quintette à vents Gustatori.

Avec Gradus Ad Musicam, il se produit comme soliste dans la symphonie concertante pour vents de W.A. Mozart, ainsi qu'à l'occasion de nombreux concerts symphoniques. Il s'apprête à diriger le 3 juin 2014 son premier concert symphonique avec cette formation nancéienne.

 

David Violi, piano

David Violi, piano		
             Pascal Monlong, violoné à Nancy, David VIOLI commence ses études musicales au Conservatoire de sa ville natale et obtient les premiers prix à l’unanimité de piano et de musique de chambre, ainsi qu’un diplôme de concert. Il continue ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon dans la classe de Géry Moutier. Après avoir obtenu le Diplôme National d’Etudes Supérieures Musicales mention très bien (premier prix), ainsi qu’un premier prix à l’unanimité de musique de chambre, il est reçu en cycle de perfectionnement. Il travaille ensuite auprès d’Anne Queffélec et Billy Eidi. Il a également la chance de recevoir l’enseignement précieux d’Aldo Ciccolini.

David Violi est invité à se produire en récital un peu partout en France et à l'étranger.

Passionné de musique de chambre, il joue régulièrement avec Pascal Monlong, Loic Schneider, le Quatuor Ardéo... Ses prochains engagements l’amèneront à Venise, Florence, Rome, Paris, Bordeaux, Metz (Arsenal), Toulouse (festival Piano aux Jacobins) Bamberg (Philharmonie), Stuttgart ainsi q'en Chine (Suzhou, Pékin, Canton) ...

Pour en savoir plus : http://www.davidvioli.com/

 

Pascal Monlong, violon

ascal MONLONG débute ses études musicales au CNR de Bayonne dans la classe de Jean-Michel Denis.Il entre en 1998 au CNR de Paris, puis au CNSM de Lyon où il reçoit les conseils de Roland Daugareil puis d’Annick Roussin.

Après un Premier Prix mention Très Bien, il est nommé violon solo à l’Orchestre des Pays de Savoie, puis à l’Orchestre Philharmonique de Nice.

Parallèlement, il est membre du quatuor à cordes Johannes, qui se produit en France et à l’étranger : Musée d’Orsay, Festival de l’Epau, Festival de la Côte Saint André, Festival de Lucerne, avec des partenaires tels que Emmanuelle Bertrand, Raphaël Oleg, Gérard Caussé ou Anne Gastinel.

Pascal Monlong forme également un duo avec le pianiste David Violi, et est invité dans de nombreux festivals : Folle Journée de Nantes, La Roque d’Anthéron, La Chaise Dieu, Festival Ravel (Saint Jean de Luz).

En 2011 Pascal Monlong obtient son Certificat d’Aptitude à l’enseignement du violon . Il est nommé en Septembre 2011 professeur de violon au Conservatoire d’Epinal.

Pascal Monlong joue un violon de Jacques Fustier de 2010.

 

Pierre Cordier, violoncelle

Pierre Cordier, violoncelleprès avoir obtenu ses 1ers prix de violoncelle et de musique de chambre au CNR de Reims, Pierre CORDIER intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Roland Pidoux, et obtient en 2001 son 1er prix de violoncelle et de musique de chambre.
Il bénéficie au long de ses études des conseils de Marc Coppey, Pierre Laurent Aimard, Jean Guihen Queyras, Christopher Henkel ou Christophe Coin. En 1997, il est lauréat du concours de cordes d’Epernay, et du concours d’Ile de France.


Il joue régulièrement au sein de l’Orchestre de Nancy, l’Orchestre National de France, avec des remplacements à l’Orchestre de Paris, ainsi qu'avec l’ensemble Intercontemporain. En tant que violoncelle solo, il joue également avec l’orchestre de Bordeaux, ainsi que l’orchestre du Capitole de Toulouse.

Pierre Cordier se produit régulièrement comme soliste (Concerto de Schumann (Flâneries Musicales de Reims), double concerto de Vivaldi accompagné par l’orchestre de Bordeaux, concerto de Haydn (Festival de Musique en Ré, concerto de Dvorak….).
Il se produit par ailleurs dans diverses formations de musique de chambre (Tournées au Japon en ensemble de violoncelle, ensemble de tango "Tango Mio", Trio avec piano….). Il fait aussi partie de "l’Ensemble Anagramme" et de "l’Atelier Concert", deux ensembles à géométrie variable qui permettent d’aborder tout le répertoire de musique de chambre.

Pascal Monlong, Pierre Cordier, David Violi

 

Carl Orff

CARMINA BURANA

Version pour deux pianos et percussions

CARMINA BURANA est l’une des œuvres classiques les plus jouées au monde. Cette magnifique création inspirée de poèmes du Moyen Âge retrouvés dans l’abbaye de Beuren en Allemagne mélange le latin à de l’allemand et à de l’ancien français. Les sujets, profanes, dont elle traite sont nombreux et universels : la fluctuation constante de la fortune et de la richesse, la nature éphémère de la vie, la joie apportée par le retour du printemps, les plaisirs de l’alcool, la chair, le jeu, la luxure,...GRADUS AD MUSICAM, flanqué d'un chœur d'une quarantaine d'enfants, déroulera la roue de fortune et déploiera la trame d'une musique ensorcelante.

Caroline Mongin, soprano

Paul Berthelmot, baryton

Chœur GRADUS AD MUSICAM

Chœur d'enfants des écoles d'Ogéviller & Rehainviller
Direction : François LEGÉE

Samedi 24 mai 2014 - Eglise de DOMJEVIN
2 concerts, 2 horaires : 18h & 21 h

Tarifs : 10 € / 9 € (carte MJC) / gratuit - 15 ans

Renseignements et réservations : 06.18.98.01.26

Organisé par la MJC de Domjevin - Blémerey - Fréménil

Prochain concert CARMINA BURANA (Version pour deux pianos et percussions) :

Samedi 14 juin 2014 – 20h30
Salle POIREL, NANCY

Célia Pierre-Gay, soprano

Paul Berthelmot, baryton

Chœur d'enfants du collège Emile-Gallé d'Essey-les-Nancy & de l'école Ory de Nancy

Chœur GRADUS AD MUSICAM


Direction : François LEGÉE

En ouverture du concert, une création des élèves de l'atelier artistique de l'école Bonsecours de Nancy , avec la participation des musiciens de l'orchestre du GAM.

NB : ce concert est proposé en cadeau aux abonnés actuels au tarif de 12€ (au lieu de 21€) - billets à réserver au GAM par courrier à Essey, avec montant joint )

Particularité : exceptionnellement, ce concert sera en placement libre .

Tarifs (hors frais de location) : 21€ (normal), 16€ (réduit), 18€ (adhérents FNAC), 6 € (étudiants 15 mn avant le concert)

Réservations :

  • Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
  • Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - www.fnac.com - Carrefour - Géant
  •  FranceBillet : 0 892  692 192 - www.francebillet.com

Renseignements : 03 83 36 85 98


 

 
 
 
www.gradus-ad-musicam.com
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