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Gradus Ad Musicam
Cordes
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Concert Mikis Theodorakis - Oratorio populaire 'Axion esti'
Wolfgang Amadeus Mozart

Wolfgang Amadeus Mozart

J.-Guy Ropartz

J.-Guy Ropartz

Johann Sebastian Bach

Johann Sebastian Bach

Johannes Brahms

Johannes Brahms

Jacques Offenbach

Jacques Offenbach

Giacomo Puccini

Giacomo Puccini

Un concert - Tableau anonyme du XVII° siècle
Musée Tessé, Le Mans
Jacopo TINTORETTO (1518-1594)
Femmes faisant de la musique
Gemäldegalerie, Dresden
Clarinettes
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Clavecin type Flamand ravalé
par Yves Crétinon
Facteur de Clavecins
38400 St Martin d'Hères - France - près de GRENOBLE 
((33) 04 76 62 87 59 Fax (33) 04 76 25 17 36
Tambourins
MEINL cymbals & percussion
Roland Meinl Musikinstrumente GmbH & Co. KG
Am Bahnhof 2
D-91468 Gutenstetten
tél: 49 - (0) 9161 - 6625 - 0
fax: 49 - (0) 9161 - 6625 - 25
Hautbois & basson
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Trompettes
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Flûtes
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Cors
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Tubas
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Lorenzo COSTA (1460-1535)
Concert
1485-95
National Gallery, London
Maître des demi-figures (peintre hollandais actif entre 1530 et 1540)
Concert féminin
Musée de l'Ermitage, St-Petersbourg
Caspar Netscher (1635-1684)
Leçon de basse de viole
Musée du Louvre, Paris
Programme
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SAISON POIREL 2005-2006
24ème saison

FOISON D'AMOUR A L'OPERA
Florilège d'airs d'opéra sur le thème de l'amour

7 janvier 2006 - Salle Poirel, Nancy
BRAHMS
Double concerto pour violon, violoncelle & orchestre

7 mars 2006 - Salle Poirel, Nancy

PASSION SELON SAINT JEAN
Johann Sebastian BACH

12 avril 2006 - Eglise Saint-Léon, Nancy

DOGORA, Ouvrons les yeux
Fresque musicale d'Etienne PERRUCHON pour le film éponyme
16 mai 2006 - Salle Poirel, Nancy

HORS ABONNEMENT :

REQUIEM - PSAUMES 129 & 136
Joseph-Guy ROPARTZ

2 octobre 2005 - Basilique Saint-Epvre, Nancy

GRANDE MESSE EN UT
Wolfgang Amadeus MOZART

16 septembre 2005 - Eglise du Sacré-Coeur, Nancy
27 novembre 2005 - Basilique St-Maurice, Epinal

REQUIEM
Gabriel FAURE

2006 - Eglise de Gerbéviller

Abonnement Nancy Poirel

  • Foison d'amour
  • Brahms
  • Passion selon Saint Jean
  • Dogora
  • Ropartz (en cadeau)
  • 5 concerts:

  • Tarif normal : 49 €
  • Tarif réduit : 40 € (chômeurs, étudiants, groupes + 10 personnes)

    Tarifs par concert hors abonnement :

  • 15 € (normal)
  • 12 € (réduit) - 13 € (adhérents FNAC)
  • 6 € (étudiants - 20 mn avant le concert dans la limite des places disponibles)

    Billetterie
    Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
    Magasins FNAC - Carrefour
    0 892 68 36 22 ( 0.34?/mn) - www.fnac.com

    Renseignements et abonnements:
    Gradus Ad Musicam
    55, rue du Pont de Pierre
    54270 ESSEY-LES-NANCY
    tél. : 03.83.21.09.19 / 03 83 36 85 98
    fax : 03 83 29 32 14

    ou cliquez ci-dessous:

  • Passion selon Saint Jean
    Johann Sebastian Bach

    BWV 245

    Un chef-d’œuvre absolu où le verbe se fait musique et la musique étreint le cœur. Une musique dont la majesté poignante sublime le message religieux pour incarner la quête éperdue de l'émotion. Un sommet de l’art musical. Quatre solistes, ensemble vocal & orchestre de chambre.

    P

    ressé par les circonstances de se faire agréer comme Cantor à Saint Thomas de Leipzig le Vendredi Saint de 1723, Johann Sebastian BACH écrivit rapidement la Passion selon Saint Jean. Il avait alors trente-huit ans.

    Le texte de la passion a une double provenance :

  • pour le récitatif et les chœurs, l'Evangile de Jean, commandé plus par la signification spirituelle du drame que par sa narration proprement dite. Deux épisodes, les larmes de Saint Pierre et la déchirure du voile du Temple, sont empruntés à Saint Matthieu par souci de figuralisme musical.
  • les airs et les chorals sont des textes de Brockes, librettiste de la Passion et d'exégèses piétistes du temps de Bach.

    La forme musicale de la Passion, cantate agrandie en 68 numéros, permet la superposition permanente du déroulement des événements et de la méditation qui s'en dégage :

  • le récitatif de l'Évangéliste narre l'action immédiate, entrecoupée par les chœurs fugués représentant la foule. Les sentiments de celle-ci sont traduits par une thématique musicale symbolique dont Albert Schweitzer a révélé la permanence dans l'œuvre de Bach: l'auditeur pourra remarquer le chromatisme sur le mot "Übeltaeter", le rythme du verbe "Kreuzige", la rigueur de la fugue "wir haben ein Gesetz" traduisant la rigidité de la loi, et surtout la symétrie des chœurs autour du choral "Durch dein Gefängnis, Gottes Sohn".

  • les airs et les chorals sont des méditations. Sereins et confiants, ils ramènent sans cesse au plan spirituel.

  • enfin la Passion proprement dite est encadrée par les deux grands chœurs initial et final, le premier déroulant ses majestueuses vocalises sur le rythme ininterrompu de l'orchestre, le dernier dégageant un sentiment d'apaisement infini.

    Bach fut accepté sans enthousiasme par le conseil de Saint Thomas, qui ne se rendit jamais compte à quelle personnalité il avait affaire. C'est dans ce contexte, et "Ad majorem gloriam Dei" que le Cantor écrivit ses œuvres pendant les 27 ans qu'il passa à Leipzig, jusqu'à sa mort en 1750.

    Aujourd'hui, la Passion selon Saint Jean est encore la base de recherches pour les musicologues, elle exige l'adhésion totale des interprètes au delà des difficultés instrumentales et vocales, elle demande la réceptivité de l'auditeur, participant à l'acte liturgique au temps de Bach, et donc concerné par ce drame sur lequel repose l'humanité depuis vingt siècles.


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  • GRANDE MESSE EN UT MINEUR
    Wolfgang Amadeus MOZART

    U

    ne œuvre culte du patrimoine musical. Mozart dans la plénitude de sa capacité de séduction. Quatre solistes, double chœur, grand orchestre, le plein d’émotions.

    C

    'est le 4 août 1782 que Wolfgang Amadeus Mozart épouse, contre la volonté de son père, Constance Weber.

    Dans une lettre à son père datée du 4 janvier 1783, Mozart fait allusion à la promesse qu'il avait faite d'écrire une œuvre sacrée s'il parvenait à épouser Constance, qui était alors gravement malade. Lorsqu'il amena celle-ci à Salzbourg, en août 1783, il apportait avec lui la partition incomplète d'une messe répondant à ce vœu formulé, semble-t-il, lors des jours difficiles qui avaient précédé son mariage.

    La première exécution de l'œuvre inachevée - il y manque la fin du Credo ainsi que l'Agnus Dei - a lieu le 26 octobre à l'église Saint-Pierre de Salzbourg avec Constance dans la partie de soprano solo.

    Apparemment, Mozart ne redonna jamais la Messe en ut mineur, et ne se remit donc jamais à y travailler. Toutefois, en mars 1785, il arrange le Kyrie et le Gloria avec de la musique additionnelle, pour en faire l'oratorio italien Davidde penitente (K.469). L'œuvre est exécutée sous cette forme au Burgtheater de Vienne les 13 et 15 mars 1785.

    Les styles de la Messe en ut mineur sont extrêmement contrastés. De toute évidence, la grande écriture chorale reflète les études récentes que Mozart avait effectuées sur Bach et Haendel. En revanche, les influences italiennes se retrouvent dans les sections de solistes, tout droit venues de l'opéra, ce que l'éclatant Gloria expérimente au fil de ses huit sections.

    Le cœur de la Messe est cependant, dans le Credo, la monumentale aria tripartite pour soprano sur Et incarnatus est, qui semble à la fois une dédicace exaltée de Mozart à la femme qu'il aimait (mais qui dut être embarrassée par les difficultés de l'écriture) en même temps qu'une hymne lumineuse à l'incarnation divine. On comprend qu'après une telle prouesse de raffinement vocal et instrumental, Mozart ait eu du mal à poursuivre son labeur.

    La Grande Messe en ut mineur constitue, avec le Requiem, le sommet de la musique religieuse de Mozart, et l'un des points culminants de toute sa production.


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    DOGORA
    Etienne Perruchon

    U

    n jour, Patrice Leconte découvre une incroyable suite musicale symphonique chantée par une centaine d'enfants. Jamais il n'avait ressenti une telle émotion. Quelque temps plus tard, il se rend au Cambodge et se trouve bouleversé par ce pays. De ces émotions exceptionnelles est née une aventure.

    Une musique-tempête, une musique-frisson, une enivrante symphonie d’images musicales qui a engendré en 2004 le film-événement de Patrice Leconte. Chœur & orchestre au service d'une incomparable puissance émotionnelle. Un spectacle total à déguster avec les yeux et les oreilles.

    Ni fiction, ni documentaire, DOGORA OUVRONS LES YEUX est un film en musique, impressionniste et humaniste. Un jour, Patrice Leconte découvre une incroyable suite musicale symphonique chantée par une centaine d'enfants. Jamais il n'avait ressenti une telle émotion. Quelque temps plus tard, il se rend au Cambodge. Jamais il n'avait été bouleversé à ce point par un pays. De ces émotions exceptionnelles est née une aventure, une odyssée universelle aussi surprenante qu'émouvante, aussi légère que grave. Comme la vie.

    La rencontre

    "Tout a commencé voici deux ans. J'étais à l'Odéon pour assister à une représentation de LEONCE ET LENA de Georg Büchner. Au-delà du plaisir du spectateur, j'ai été frappé par l'utilisation généreuse d'une très belle musique de scène, dont l'auteur, un certain Etienne Perruchon, m'était complètement inconnu.
    Après le spectacle, dans les coulisses, je tombe sur lui. Je lui confie mon enthousiasme, ma joie. Nous sympathisons rapidement et il promet de m'envoyer ses musiques.
    Quelques jours plus tard, je reçois plusieurs CD. Je m'arrête sur l'un d'entre eux. Lorsque je dis "je m'arrête", je veux dire que je m'arrête vraiment. Je suis incapable de faire autre chose que d'écouter, emporté par une partition vivifiante, mélancolique, enfantine, turbulente, émouvante de la première à la dernière note. Cette suite musicale s'appelle DOGORA et ne dure alors que vingt-cinq minutes. Combien de fois ai-je réécouté "Dogora" ? Des centaines. Lorsque je confie mon enthousiasme à Etienne, il m'apprend qu'il rêve de voir cette musique devenir un film, appelant une histoire et des images. Au début, DOGORA ne m'inspirait que des bribes qui, inexplicablement, tournaient toutes autour de l'enfance. Même si je n'arrivais pas à imaginer un projet précis, cette musique restait dans un coin de ma tête. Les mois ont passé."

    Patrice Leconte

    La musique

    "J'ai toujours été attentif au rapport entre le texte et la musique. La musicalité des mots m'importe, elle induit un sens à elle seule. C'est pourquoi, après avoir travaillé sur des chansons avec des paroliers, sur des contes mis en musique et sur bien d'autres choses, j'ai fini par inventer un langage imaginaire qui regrouperait toutes les influences vocales européennes au sens le plus large du terme. Je me suis inspiré de toutes les consonances pour générer un langage imaginaire, un "trompe-l'oreille". La mélodie des mots devait être si forte qu'elle donnerait un sens aux phrases. J'ai construit des refrains, des couplets, des leitmotive qui reviennent comme des mots-clés pour former un discours cohérent qui peut se lire comme un vrai langage.

    Mes influences sont nombreuses. J'aime la musique russe, Stravinsky, Prokofiev, Chostakovitch. Dans la musique française, j'apprécie particulièrement Ravel et Debussy. J'aime Bernstein, je suis un fan inconditionnel de "West Side Story". Je pense que Bernstein est un génie sous-estimé et que l'on prendra conscience de sa valeur au milieu du vingt-et-unième siècle ! Et puis bien sûr, j'adore Mozart, dont j'écoute régulièrement le "Requiem", et Beethoven. Ils sont incontournables. Si DOGORA me tient tellement à cœur, c'est aussi parce que cette œuvre reprend l'ensemble de mes racines. C'est une synthèse de toutes mes influences, mes émotions."

    Etienne Perruchon

    Pour en savoir plus sur Etienne Perruchon et Dogora, cliquez sur les liens ci-dessous :

              Etienne Perruchon

              Dogora


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    FOISON D'AMOUR A L'OPERA
    Mozart, Offenbach, Puccini, etc.

    V

    énus & Cupidon sont les héros de ce concert d’airs d’opéra, où deux jeunes chanteurs d’exception, Célia Pierre & Christophe Gay, appuyés par l’orchestre et le chœur, arpentent et dévalent la gamme des sentiments. Un ardent foisonnement de chants d’amour & de désamour en solo, duo, chorisssimo.

    I - La séduction & la naissance de l'amour
  • Bernstein - West Side Story - Make of our hearts one heart - Chœur
  • Haydn - La Création - Duo d’Adam et Eve avec chœur
  • Mozart - Don Giovanni - Sérénade de Don Juan
  • Lecocq - Le cœur et la main - Boléro de Micaëla
  • Mozart - Cosi fan tutte - Rivolgete a lui lo sguardo
  • Mozart - Don Giovanni - La ci darem la mano
    II - L'amour accompli
  • Mozart - La flûte enchantée - Duo Papageno - Papagena
  • Gershwin - Porgy and Bess
  • Lehar - La veuve joyeuse - Duo & Chœur “ L’heure exquise ”
  • Brahms - Liebeslieder Walzer n° 8 & 10 - Chœur
  • Offenbach - Orphée aux enfers - Duo de la mouche
    III - L'amour déçu ou le refus de l'amour
  • Rameau - Platée - Air de la folie
  • Lully - Cadmus et Hermione - Belle Hermione
  • Yvain - Chanson Gitane - Jalousie
  • Bellini - Les Capulets et les Montaigus - Air de Giulietta
  • Cosma - Chanson : Les feuilles mortes


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  • Concerto pour violon & violoncelle
    Johannes BRAHMS

    L. FERRERO, Concerto pour piano - J. CARTAN, Pater

    U

    n concert inspiré par la grande figure de Brahms, un compositeur bien connu pour stimuler les envolées de l’âme et les épanchements du cœur. Les deux autres œuvres, notamment le “Pater” de Cartan pour chœur & orchestre, s’inscrivent dans la même veine novatrice.

    Johannes BRAHMS

    N

    é à Hambourg le 7 mai 1833, mort à Vienne le 3 avril 1897, BRAHMS commença l'étude de la musique avec son père (qui était corniste et contrebassiste), travaille le piano avec Kossel et la composition avec Marxsen. Dans sa jeunesse, il est pianiste de cabaret et donne des leçons, puis, à partir de 1848, il se produit dans des récitals.

    A 20 ans, il quitte Hambourg et entreprend une folle tournée de concerts avec le jeune violoniste hongrois Reményi qui lui transmet des mélodies populaires hongroises. Pendant cette tournée, il fait la connaissance de Joachim et de Liszt. La même année, il rencontre Robert et Clara Schumann, avec laquelle il conservera toute sa vie des relations de proche amitié.

    N'ayant pu trouver de poste stable dans sa ville natale, BRAHMS se fixe à Vienne en 1862. Bien qu'incompris par le public et la critique, sa renommée grandit et ses oeuvres sont exécutées dans plusieurs pays. Honoraires de ses éditeurs, concerts et leçons lui assurent une confortable existence. Reconnu par beaucoup comme le premier compositeur allemand de son époque, BRAHMS reçut, sans illusion sur sa solitude, hommages, distinctions et récompenses.

    L'évolution artistique de BRAHMS offre plusieurs constantes. Tout d'abord son souci de la perfection. Il s'exprime par la gradation qu'il observe dans l'élaboration des divers genres musicaux, du plus petit au plus grand: pièces pour piano, musique de chambre et lieder avant 1853 ; petites pièces pour orchestre (sérénades) et concertos dans les années 50 ; œuvres pour chœur après 1858, oratorios dès 1860 ; enfin quatuors à cordes à partir de 1873 et symphonies à la fin des années 1870. Mais le retour aux compositions pour piano, à la musique de chambre et aux lieder après 1887 prouve que d'autres mobiles, plus complexes, se sont fait jour simultanément.

    Héritier de BEETHOVEN par la teneur conflictuelle de sa musique, de SCHUBERT par son attachement au thématisme populaire, de SCHUMANN par son lyrisme agité et son sens de l'héroïsme chevaleresque, Johannes BRAHMS est aussi fortement attaché aux maîtres et aux modèles classiques et préclassiques. Resté toute sa vie réfractaire à l'opéra et à la musique « à programme », il exalte la musique pure, se suffisant à elle-même, romantique par nature, mais classique par son souci d'une architecture et d'un style traditionnels. Ses symphonies sont un modèle d'équilibre et de densité, mais c'est peut-être plus encore dans les « Variations sur un thème de Haydn », et surtout dans ses œuvres concertantes, qu'il allie le mieux les qualités de la facture et la portée émotionnelle de son inspiration.

    Lorenzo FERRERO

    N

    é en 1951 à Turin, Lorenzo FERRERO s'est formé en autodidacte avant d'étudier avec Massimo Bruni et Enore Zaffiri. Il a pratiqué l'électroacoustique au Studio Expérimental de Bourges (1972-1973) et au Musik-Dia-Licht Film Galerie de Munich (à partir de 1974). En peu de temps il reçu la commande de nombreuses pièces qui furent jouées dans les principaux festivals et institutions européens (Festival de Metz, Lille, Maggio Musicale Fiorentino, Steirischer Herbst, Hessischer Rundfunk, Saarbrücken, Radio-France, Philharmonie de Berlin).

    Lorenzo FERRERO est surtout un compositeur d'opéra, genre qu'il pratique avec succès depuis le ballet Invito a nozze (Maggio Musicale Fiorentino, 1978) jusqu'aux opéras Rimbaud (Avignon, Lille et Rome en 1978, Casale 1982, Kiel 1986), Marilyn (Rome 1980, Kassel 1982, Vaasa 1993, Helsinki 1995), La figlia del mago (opéra d'enfants, Montepulciano 1981, Florence 1991, Milan 1992, Rouen 1992, Palm Beach 1993, Helsinki 1994, Naples 1995, Brighton 1997), Mare nostro (Alessandria, Turin et Benevent 1985, Rovigo et Trévise 1991), Night (Munich 1985), Salvatore Giuliano (Rome 1986, Würzburg 1987, Kassel 1996), Charlotte Corday (Rome 1989, Brême 1990), Le Bleu, blanc, rouge et noir (opéra de marionnettes sur des textes d'Anthony Burgess : Paris 1989, Milan 1990, Turin et Rome 1993), Nascita di Orfeo (Verone 1996). Ses pièces instrumentales comptent un Concerto pour piano, Ostinato pour six violoncelles, Canzoni d'amore pour voix et 9 instruments, Parodia pour 14 instruments, La Nueva España pour orchestre, Storie di neve - musique composée pour la cérémonie d'ouverture de la coupe mondiale de ski de Sestrière - pour orchestre. En 1994 il a écrit une orchestration de la troisième version de La Rondine de Puccini.

    De 1980 à 1984 il a été secrétaire puis directeur artistique du festival Puccini de Torre del Lago, de 1983 à 1987, directeur artistique de l'Unione Musicale di Torino, et depuis 1991 il dirige les Arènes de Vérone.

    http://mac-texier.ircam.fr/textes/c00000777

    Jean CARTAN

    N

    é à Nancy le 1er décembre 1906, fils du grand mathématicien Elle Cartan, l'ami et le collaborateur d'Einstein, Jean CARTAN entre au Conservatoire de Paris en 1918, étudie l'harmonie avec Samuel Rousseau, la composition avec Dukas. Sa personnalité émerge en 1927 avec Les trois Chants d'été et son premier Quatuor, dédié à Albert Roussel qu'il considérait comme son maître. Ce quatuor aux thèmes charmants frappe par sa vitalité rafraîchissante - "construit et plein de vie, de confidentielle émotion dans l'Andante" selon Dukas- il est suivi de son meilleur ouvrage, la cantate Pater (cf. ci-dessous). La spirituelle Sonatine pour flûte et clarinette - délicieuse, avec sa caressante berceuse - fut accueillie avec enthousiasme en 1931 ; sa dernière partition, le second Quatuor . selon le critique musical Landormy "son chef-d'œuvre magnifique et troublant, d'une pensée plus riche, plus libre et plus sûre, plus âpre aussi"- montre qu'il se dégageait de l'influence de Debussy, Stravinsky et Roussel quand sa maladie l'emporta prématurément, à 26 ans.

    Pater
    pour soprano, alto et ténor, chœur et orchestre

    “Cette composition est bâtie sur le texte latin du Notre-Père. Il s'agit d'un ouvrage de grande envergure, délicat d'intonation et de mise en place rythmique des paroles, souvent répétées, nombreux changements de tempi, dynamiques contrastées, un passage homophonique avec voix se doublant à l'octave dans la première partie. L'impression générale est saisissante, tourmentée, et donne envie d'en savoir plus sur ce compositeur, mort à 26 ans. Non seulement il semble maîtriser l'écriture et la texture sonore, mais dans ces paroles familières il dessine son monde avec un profond relief.”

    Françoise Destambert


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    REQUIEM - PSAUMES 129 & 136
    Joseph-Guy ROPARTZ

    J

    oseph-Guy Ropartz dirigea le Conservatoire de Nancy, puis celui de Strasbourg, avant de se retirer dans sa Bretagne natale, où il mourut en 1955. GRADUS AD MUSICAM et le chœur VARIATIONS de Strasbourg s’associent pour commémorer le cinquantième anniversaire de la mort de ce grand compositeur avec trois concerts d’hommage à Strasbourg, Nancy et Rennes. Un événement musical.


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