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coeur
Gradus Ad Musicam
Cordes
C.G. Conn
P.O. Box 310 Elkhart, Indiana 46515-0310 U.S.A.
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Moussorgski

Modeste Moussorgski
(1839-1881)

Sergueï Rachmaninov

 

Sergueï Rachmaninov
(1873-1943)

Mozart

W. A. Mozart
(1756-1791)

Bedřich SMETANA

Bedřich SMETANA
(1824-1884)

Léo Ferré par Charles Szymkowicz

Léo Ferré
(1916-1993)

Un concert - Tableau anonyme du XVII° siècle
Musée Tessé, Le Mans
Jacopo TINTORETTO (1518-1594)
Femmes faisant de la musique
Gemäldegalerie, Dresden
Tambourins
MEINL cymbals & percussion
Roland Meinl Musikinstrumente GmbH & Co. KG
Am Bahnhof 2
D-91468 Gutenstetten
tél: 49 - (0) 9161 - 6625 - 0
fax: 49 - (0) 9161 - 6625 - 25
Hautbois & basson
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Trompettes
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Flûtes
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Cors
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Trombones
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Caspar Netscher (1635-1684)
Leçon de basse de viole
Musée du Louvre, Paris
Programme
Saxophone

SAISON POIREL 2012-2013
31ème saison

Jeunes solistes
Smetana, Villa-Lobos, Beintus

Mardi 20 novembre 2012 - 20h45 - Salle Poirel, Nancy
Musique Russe
Rachmaninov, Moussorgsky, Airs de concert

Mardi 22 janvier 2013 - 20h45 - Salle Poirel, Nancy
Brahms - Un Requiem Allemand
Dimanche 17 mars 2013 à 17h - Eglise Saint-Léon, Nancy
Ferré, Brahms, Saint-Saëns
Samedi 1er juin 2013 – 20h30 - Salle Poirel, Nancy
Hors abonnement

Mozart - Grande Messe en ut, Concerto pour piano n° 23

Samedi 22 septembre 2012 à 20h30 - Eglise Saint Laurent, Pont-à-Mousson

Mozart - Requiem, Concerto pour clarinette

Vendredi 7 décembre 2012 à 20h45 - Eglise Sainte-Bernadette, Vandœuvre-lès-Nancy
Samedi 13 avril 2013 à 20h30 - Église de Domjevin

Abonnement 2012-2013

  •  Jeunes solistes
  •  Musique Russe
  •  Requiem Allemand - Brahms
  •  Ferré / Saint-Saëns / Brahms
  • 4 concerts :

  • Tarif normal : 60€
  • Tarif réduit : 52€ (chômeurs, groupes + 10 personnes)
  • Tarif étudiant : 36€

    Tarifs par concert hors abonnement (hors frais de location) :

  • 20€ (normal)
  • 15€ (réduit) - 17€ (adhérents FNAC)
  • 6€ (étudiants -
  • 15 mn avant le concert dans la limite des places disponibles)

    Billetterie
    Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
    (concerts salle Poirel)

    Magasins FNAC - Carrefour
    0 892 68 36 22 ( 0.34€/mn) - www.fnac.com
    (tous les concerts)

    Renseignements et abonnements:
    Gradus Ad Musicam
    55 rue du Pont de Pierre
    54270 ESSEY LES NANCY
    tél. : 03.83.21.09.19
    fax : 03 83 29 32 14

    ou cliquez ci-dessous:

    Bedřich SMETANA
    La Moldau

    B

    edřich SMETANA est né en Bohême en 1824. Seul parmi onze enfants à atteindre l'âge adulte, il apprit le piano et le violon dans son enfance. À huit ans, il composait déjà, malgré l'hostilité de son père à sa vocation, SMETANA étudia la musique à Prague. Il s'engagea en même temps dans le mouvement nationaliste tchèque.
    Smetana se maria en août 1849. Après quelques années, il perdit trois de ses quatre filles, et son épouse fut atteinte de tuberculose. En 1856, Smetana s'installa à Göteborg en Suède, où il mena une activité d'enseignant, de chef d'orchestre et de musicien de musique de chambre. De retour à Prague en 1863, il fonda sa propre école de musique dans le but de promouvoir la musique tchèque. Il fut nommé chef d'orchestre de l'Opéra de Prague en 1866, où Antonín Dvorák jouait de l'alto et composait également. Les deux hommes se lièrent rapidement d'amitié.
    En 1874, atteint de surdité due à la syphilis, il dut mettre fin à ses fonctions de direction d'orchestre et se consacra alors exclusivement à la composition. En 1875, sa santé déclinant, il se réfugia à Jabkenice, un village de Bohême centrale. Il fut interné en hôpital psychiatrique en 1883 à Prague, et décéda le 12 mai 1884.

    Smetana fut le premier compositeur à utiliser des éléments spécifiquement tchèques dans sa musique. Ses opéras sont fondés sur des thèmes tchèques, et il utilisa beaucoup de rythmes et de mélodies du folklore tchèque dans ses compositions. Les Brandebourgeois en Bohême est le premier opéra entièrement écrit en tchèque. Il influença profondément la vie musicale des pays de Bohême, non seulement par son art de la composition mais par son implication dans la vie artistique praguoise. L'influence de son œuvre ne se limita pas à ses compatriotes (Antonín Dvorák, Zdenek Fibich…) puisqu'un compositeur comme Arnold Schönberg saura reconnaître sa dette envers Smetana.
    Le Printemps de Prague, célèbre festival de musique classique, s'ouvre chaque année le 12 mai, date anniversaire de la mort de Smetana, par une interprétation de Vltava.

    La traversée du Dniepr par Nikolaï Gogol - Anton Ivanov (1845)

    Má Vlast (Ma patrie) est un cycle de six poèmes symphoniques composé entre 1874 et 1879. Fidèle à ses convictions patriotiques, Smetana évoque l'histoire ou les paysages de son pays, la Bohême.

    Vltava est le poème symphonique le plus célèbre du cycle, connu également sous son nom allemand La Moldau. Vltava est le nom de la rivière qui traverse Prague et une grande partie de la Bohême avant de rejoindre l'Elbe dont elle est un affluent.
    Après une évocation des deux sources qui forment la Vltava, le fameux thème principal apparaît. Suivent ensuite des tableaux évoquant les bois, les danses paysannes (rythme de polka) et les nuits magiques de la Bohême. L'agitation de l'orchestre reflète les chaos que traverse la rivière, avant son arrivée majestueuse à Prague.


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    Heitor VILLA-LOBOS

    H

    eitor VILLA-LOBOS est né le 5 mars 1887 à Rio de Janeiro au Brésil. Dans son enfance, il a appris à jouer du piano, de la clarinette et de la guitare, laquelle est devenue son instrument de prédilection. À 16 ans, il décida de s’enfuir de chez lui et d’aller explorer le Brésil, et durant son périple, il y recueillit une multitude de chants et de mélodies folkloriques brésiliennes. Revenu de son voyage, il étudia la musique à l’institut national de musique de Rio de Janeiro, mais ses compositions n’ont jamais été conformes à aucune norme académique. Il partit également étudier en Europe, notamment à Paris. Ses compositions, tout en étant considérées comme de la musique classique, comportent beaucoup d’éléments du folklore brésilien. Il a écrit plus de 1000 œuvres de tous styles, passant d’œuvres symphoniques à des pièces pour piano, pièces pour chœurs, quatuor à cordes, opéras, musique de film, etc … Ses œuvres les plus connues sont ses quatuors à cordes, ses Choros (1 à 14) et ses Bachianas Brasileiras (1 à 8). Il est mort en 1959, à Rio de Janeiro.

    La Fantasia pour saxophone soprano, orchestre à cordes et 3 cors a été composée en 1948. Elle a été dédiée à Marcel Mule, saxophoniste virtuose français. Le premier mouvement, Animé, commence de façon très rythmique, pour ensuite s'alanguir dans deux thèmes de tango. Le deuxième mouvement, Lent, suggère le mystère des nuits brésiliennes et s’enchaîne directement avec le dernier mouvement, rempli de rythmiques intéressantes, tout en étant Très Animé, comme le titre du mouvement l’indique.


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    Wolfgang Amadeus MOZART
    GRANDE MESSE EN UT MINEUR

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    ne œuvre culte du patrimoine musical. Mozart dans la plénitude de sa capacité de séduction. Quatre solistes, double chœur, grand orchestre, le plein d’émotions.

    C

    'est le 4 août 1782 que Wolfgang Amadeus Mozart épouse, contre la volonté de son père, Constance Weber.

    Dans une lettre à son père datée du 4 janvier 1783, Mozart fait allusion à la promesse qu'il avait faite d'écrire une œuvre sacrée s'il parvenait à épouser Constance, qui était alors gravement malade. Lorsqu'il amena celle-ci à Salzbourg, en août 1783, il apportait avec lui la partition incomplète d'une messe répondant à ce vœu formulé, semble-t-il, lors des jours difficiles qui avaient précédé son mariage.

    La première exécution de l'œuvre inachevée - il y manque la fin du Credo ainsi que l'Agnus Dei - a lieu le 26 octobre à l'église Saint-Pierre de Salzbourg avec Constance dans la partie de soprano solo.

    Apparemment, Mozart ne redonna jamais la Messe en ut mineur, et ne se remit donc jamais à y travailler. Toutefois, en mars 1785, il arrange le Kyrie et le Gloria avec de la musique additionnelle, pour en faire l'oratorio italien Davidde penitente (K.469). L'œuvre est exécutée sous cette forme au Burgtheater de Vienne les 13 et 15 mars 1785.

    Les styles de la Messe en ut mineur sont extrêmement contrastés. De toute évidence, la grande écriture chorale reflète les études récentes que Mozart avait effectuées sur Bach et Haendel. En revanche, les influences italiennes se retrouvent dans les sections de solistes, tout droit venues de l'opéra, ce que l'éclatant Gloria expérimente au fil de ses huit sections.

    Le cœur de la Messe est cependant, dans le Credo, la monumentale aria tripartite pour soprano sur Et incarnatus est, qui semble à la fois une dédicace exaltée de Mozart à la femme qu'il aimait (mais qui dut être embarrassée par les difficultés de l'écriture) en même temps qu'une hymne lumineuse à l'incarnation divine. On comprend qu'après une telle prouesse de raffinement vocal et instrumental, Mozart ait eu du mal à poursuivre son labeur.

    La Grande Messe en ut mineur constitue, avec le Requiem, le sommet de la musique religieuse de Mozart, et l'un des points culminants de toute sa production.

     

    Wolfgang Amadeus MOZART
    REQUIEM

    La messe de Requiem en ré mineur (KV 626) de Wolfgang Amadeus Mozart, composée en 1791, est la dernière œuvre du compositeur. Elle n'est de la main de Mozart que pour les deux tiers environ, la mort en ayant interrompu la composition. Elle reste néanmoins une de ses œuvres emblématiques.

    Au cours de l'année 1791 Mozart reçut la commande d'un Requiem de la part de plusieurs intermédiaires anonymes, agissant pour l'excentrique comte Franz de Walsegg. La moitié de la récompense était jointe à la commande.

    Mozart se mit eu travail et prit pour modèle le Requiem de Michael Haydn. Au fur et à mesure que la composition avançait, la santé de Mozart se dégradait. À sa mort, le 5 décembre 1791, il avait uniquement écrit les premières mesures de l'Introït (Requiem Æternam) pour tous les instruments et le chœur. Pour la pièce suivante, le Kyrie, ainsi que la majeure partie des vingt strophes de la séquence Dies iræ (de la première, Dies Iræ, à la seizième strophe, Confutatis)5, seules les voix du chœur et la basse continue étaient terminées. Au-delà, seuls quelques passages importants de l'orchestre étaient esquissés.
    A la demande de la veuve de Mozart, le compositeur Süssmayr compléta les parties manquantes.

    lIl est frappant de constater que Mozart mourut en composant son requiem. De ce fait, le Requiem a vite pris l'allure d'une sorte de Passion de Mozart, rappelant celle du Christ – conséquence d'un amalgame fait entre l'œuvre et une biographie chargée de fabuleux. L'œuvre devint ainsi l'exemple type du sublime et du pathétique dans la musique et connut un succès qui ne s'est jamais démenti.

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    Johannes BRAHMS

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    ohannes BRAHMS, né en 1833 à Hambourg, a passé la plus grande partie de sa carrière à Vienne, où il mourut en 1897. Johannes Brahms est l'un des plus importants musiciens de la période romantique et est considéré par beaucoup comme le « successeur » de Ludwig van Beethoven. Johannes Brahms Il a composé pour piano, musique de chambre, orchestre symphonique et pour voix et chœurs. À la différence d'autres grands compositeurs de musique classique, Johannes Brahms n'a jamais composé d'opéra. Étant également un pianiste virtuose, il a donné la première représentation de beaucoup de ses compositions ; il a aussi travaillé avec les musiciens célèbres de son époque, dont notamment la pianiste Clara Schumann et le violoniste Joseph Joachim.
    Brahms était à la fois un traditionaliste et un novateur. Sa musique utilise largement les structures et techniques de composition des maîtres baroques et classiques. Il était un maître du contrepoint, une méthode de composition rigoureuse pour laquelle Bach est célèbre, ainsi que du développement thématique, un procédé de composition introduite par Haydn, Mozart et Beethoven.

    UN REQUIEM ALLEMAND
    Johannes BRAHMS

    Caspar David Friedrich - Klosterfriedhof im Schnee (1817-1819)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    in deutsches Requiem op. 45 est une œuvre pour chœur, solistes et orchestre composée entre 1865 et 1868. Il s'agit d'une œuvre sacrée mais non liturgique : la messe de requiem ne fait pas partie de la liturgie protestante. Elle est composée de sept mouvements et dure entre 70 et 80 minutes, ce qui en fait la plus longue composition de Brahms. Ce requiem lui assura la célébrité. Brahms écrivit le livret de Ein deutsches Requiem lui-même. Contrairement à la messe de requiem catholique traditionnelle qui utilise un texte canon en latin, Ein deutsches Requiem tire son texte de la bible protestante de Martin Luther.

    Protestant de tradition sinon de foi, et bon connaisseur des Ecritures, Brahms a minutieusement choisi ses extraits de la Bible, insistant sur la consolation et l'immortalité de l'âme, sans se soucier de Jugement dernier, de rédemption des péchés par l'Agneau de Dieu. Cette indifférence à l'égard des dogmes et de la liturgie avait choqué les autorités ecclésiastiques à la création de l'œuvre, en 1868, à la cathédrale de Brême. L'auteur des Quatre Chants sérieux illustre les versets de son requiem comme les vers de ses lieder : en poète, retrouvant la délicatesse des motets d'un Heinrich Schütz, ce jumeau germanique de Monteverdi. « C'est toujours comme ça qu'on a composé, depuis Bach jusqu'à moi », se félicitait Brahms.

    Avant de composer l'œuvre pour orchestre & chœur, Brahms a d’abord écrit lui-même une version pour piano à quatre mains, puis une version pour deux pianos. GRADUS AD MUSICAM proposera également cette magnifique variante pour 2 pianos et petit ensemble vocal.

    SCHICKSALSLIED
    Johannes BRAHMS

    S

    CHICKSALSLIED (Le Chant du Destin) est une œuvre pour chœur & orchestre sur un poème de Friedrich Hölderlin, dont Brahms termina la composition en mai 1871. Brahms en dirigea la création le 18 octobre 1871 à Karlsruhe.

    Friedrich HölderlinLe SCHICKSALSLIED constitue avec Nänie et le Gesang der Parzen, composés dix ans plus tard, un triptyque dont l'inspiration est empruntée à la vision romantique de l'Antiquité gréco-romaine. Ces œuvres s'inscrivent dans un courant intellectuel qui prétendait voir dans l'Allemagne l'héritière de la Grèce antique, et qui avait donné naissance, dans le domaine de la peinture et de l'architecture, au néoclassicisme.
    En mai 1870, Brahms annonce à J.O. Grimm qu'il a donné une suite à la Rhapsodie (NDLR Op. 53). Certes, un rapprochement entre les deux oeuvres est inévitable : même subjectivité, même plan tripartite, même équilibre entre la deuxième partie en ut mineur et la conclusion, porteuse d'espoir, en ut majeur. Mais l'expression individuelle de la douleur fait place à une plainte universelle ; d'autre part, Brahms, qui avait trouvé dans Goethe une résonance à ses propres aspirations, rejette, en revanche, le fatalisme de Hölderlin.
    Ainsi, le SCHICKSALSLIED est une oeuvre pétrie de contradictions, née de la passion de Brahms pour le beau poème (tiré du roman Hyperion) dont le contenu cependant – le Destin tel que le concevait l'Antiquité grecque – offusquait ses propres croyances. Hölderlin oppose à la félicité éternelle des Dieux (deux strophes) le sort affreux de l'humanité, jouet d'un destin aveugle, sombrant dans l'inconnu de toute éternité (une strophe). L'auteur du Requiem allemand ne pouvait partager cette philosophie où l'essentiel manque : l'espoir du repos, la consolation. D'où un détournement de sens effectué par la musique : ne pouvant remanier le poème, Brahms laisse l'orchestre conclure seul, confiant à la seule musique le message d'espoir essentiel à ses yeux.

    Source : Guide de la musique sacrée et chorale profane. De 1750 à nos jours, sous la direction de François-René Tranchefort, éd. Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », 1993.


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    OPERATION DOMJEVIN

    GRADUS AD MUSICAM en partenariat avec la DRAC et les collectivités locales intervient en milieu rural pour permettre à des jeunes qui n’en auraient pas les moyens, de s’initier à la musique : Atelier percussion pour les ados à Blâmont, création d’une comédie musicale avec des enfants à Badonviller, éveil musical, chant choral et percussions à l’école primaire d’Ogéviller. Un des moments forts sera le concert rassemblant une cinquantaine de chanteurs adultes et l’ensemble Gradus Ad Musicam autour du fameux Requiem de Mozart.

    Eglise de Domjevin


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    Sergueï RACHMANINOV
    Concerto N° 2 pour piano & orchestre

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    e Concerto pour piano n° 2 en do mineur, opus 18, de Sergueï Rachmaninov fut composé dans les années 1900 et 1901, et fut créé le 11 septembre 1901 à Moscou par le compositeur au piano sous la baguette d'Alexander Siloti et obtient un succès considérable non démenti depuis.

    La composition de ce concerto intervient juste après les trois ans de dépression nerveuse dans laquelle Rachmaninov a plongé suite à l'échec de sa première symphonie, démontée par des critiques impitoyables. C'est grâce au traitement du docteur Nicolas Dahl, un neurologue pratiquant l'hypnose selon l'enseignement de Charcot et qui lui conseille d'écrire ce concerto, que Rachmaninov arrive à sortir de cette crise et retrouver sa créativité. Ce concerto sera dédié au docteur Dahl en guise de remerciement.

    Respectant la forme traditionnelle du concerto, il se compose de trois mouvements : Moderato, Adagio sostenuto, Allegro scherzando. Il est fameux pour sa difficulté et notamment pour la taille des mains qu'il demande au pianiste (neuvièmes à jouer d'une seule main). On peut penser que le 2° Concerto pourrait être une sorte de tableau musical des différentes étapes qui ont mené à sa composition. L'œuvre retracerait ainsi sa propre gestation, et serait par là pour le musicien une façon de surmonter définitivement la crise qu'il vient de traverser. Aux premières mesures, le musicien émerge peu à peu de sa torpeur. Une fois éveillé, il se remémore les épisodes qui l'ont mené vers la crise. En une gigantesque anamnèse, il voit défiler son passé, les moments douloureux de son existence ; d'où le ton grave et torturé de ce premier mouvement. Dans l'Adagio, ayant chassé ses mauvais souvenirs, le musicien se réacclimate doucement à la vie. Son état reste fragile, mais plein d'espoir : il est comme un homme qui verrait poindre l'aube après une nuit peuplée de cauchemars. Enfin, dans l'Allegro Scherzando, le musicien goûte à présent pleinement aux plaisirs de la vie. Il retrouve foi en lui-même et en ce qu'il a de plus précieux : la musique.

    Source : Wikipedia

    Modeste MOUSSORGSKI
    Une nuit sur le Mont Chauve

     

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    ne nuit sur le mont Chauve est un poème symphonique composé par Moussorgski en 1867. La pièce est inspirée d'une nouvelle de Nicolas Gogol qui met en scène le sabbat des sorcières. Le titre initial en était : Nuit de la Saint-Jean sur le mont Chauve. L'œuvre a été retravaillée plusieurs fois par le compositeur, avec une version chorale en 1872, puis comme interlude orchestral de l'un de ses opéras en 1873. Nikolaï Rimski-Korsakov fait une réorchestration de cette troisième version en 1908 et c'est cette dernière qui reste la plus jouée.

    La musique suit un programme établi : Voix souterraines, apparition des esprits des ténèbres puis de Chernobog (divinité des ténèbres dans la Russie païenne) – Adoration de Chernobog – Sabbat des sorcières – Sonnerie de la cloche du village et évanouissement des apparitions – Aube naissante.


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    Camille SAINT-SAËNS

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    Camille Saint-Saëns

    e Concerto pour violoncelle nº 1 en la mineur, opus 33, est une œuvre composée en 1872.
    Ce concerto, assez bref, est bâti en un seul mouvement et réutilise, dans sa dernière partie, le thème giratoire du départ.
    Il n'y a pas d'introduction de l'orchestre, comme il est normalement de coutume pour les concertos. Le violoncelle fait irruption avec un thème en tourbillon que l'orchestre reprend vite à son compte. Le second thème cantabile fait contraste. Cette introduction définit la spécificité du violoncelle, avec d'abord son autorité d'instrument pour virtuose et par la forte sollicitation des doigts.

    Léo FERRÉ

    Caspar David Friedrich - Eule auf schmucklosem Baum, 1834 Le Chant du hibou est une ballade pour violon et orchestre en trois mouvements composée en complément de L'Opéra du pauvre.

    Le hibou est un oiseau fort prisé de Léo Ferré. C'est ainsi qu'il mit en musique le poème de Baudelaire Les Hiboux :

     

     

    Les hiboux

    Sous les ifs noirs qui les abritent,
    Les hiboux se tiennent rangés,
    Ainsi que des dieux étrangers,
    Dardant leur oeil rouge. Ils méditent.

    Sans remuer ils se tiendront
    Jusqu'à l'heure mélancolique
    Où, poussant le soleil oblique,
    Les ténèbres s'établiront.

    Leur attitude au sage enseigne
    Qu'il faut en ce monde qu'il craigne
    Le tumulte et le mouvement,

    L'homme ivre d'une ombre qui passe
    Porte toujours le châtiment
    D'avoir voulu changer de place.

    (Charles Baudelaire - Les Fleurs du Mal)

     

    Pour voir écouter l'interpétation de Léo Ferré sur YouTube, cliquer ICI

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