L
a rédemption est un véritable leitmotiv dans l’idéal des romantiques, recherchée dans l’amour, la mort, les aspirations religieuses… Ce concert empruntera le fleuve de ces figures et visages inspirants… Clara SCHUMANN, jeune héroïne composant à seulement 13 ans son concerto pour piano, César FRANCK et Henri DUPARC, romantiques en quête de spiritualité, Max BRUCH, dans une expression différente de la relation au divin.
OZART confirme, à 19 ans, son style brillant, lyrique et virtuose, avec son 4° concerto pour violon composé en 1775. Cette œuvre d’influence italienne résonne avec le saisissant Gloria de VIVALDI, écrit entre 1713 et 1717 dans la même tonalité triomphante de ré majeur. Ce Gloria figure au sommet des œuvres sacrées caractérisant le génie du mystérieux « Prêtre Roux », dont l’écriture, influencée par l’opéra, regarde vers l’avenir et frappe par son efficacité expressive.
S
CHUBERT composa sa majestueuse Messe en la bémol majeur entre 1819 et 1822 , lui apportant un soin tout particulier pendant trois ans, et il la retoucha encore peu de temps avant sa mort. C'est une œuvre tournée vers l'avenir, marquant le début d'une nouvelle tradition romantique, perpétuée par Schumann, Mendelssohn, Brahms et d'autres. Et quand on écoute cette Messe, qui renferme tant de merveilles : modulations extraordinaires, mélodies exquises, orchestration colorée, émotion intense, on ne peut que déplorer la mort prématurée, à 31 ans, d'un tel génie musical.
Gesang der Geister über den Wassern (Chant des esprits au-dessus des eaux) est un Lied pour ténors & basses à 8 voix sur un poème de Goethe. Schubert utilise pour
cette œuvre une formation originale : un chœur d’hommes et un orchestre à cordes sans violons.
Tarifs par concert hors abonnement à Poirel (hors frais de location) :
Renseignements et
abonnements:
Gradus Ad Musicam
55 rue du Pont de
Pierre
54270 ESSEY LES NANCY
tél. : 03.83.21.09.19
M
OZART confirme, à 19 ans, son style brillant, lyrique et virtuose, avec son 4° concerto pour violon composé en 1775. Cette œuvre d’influence italienne résonne avec le saisissant Gloria de VIVALDI, écrit entre 1713 et 1717 dans la même tonalité triomphante de ré majeur. Ce Gloria figure au sommet des œuvres sacrées caractérisant le génie du mystérieux « Prêtre Roux », dont l’écriture, influencée par l’opéra, regarde vers l’avenir et frappe par son efficacité expressive.
ette cantate, Réveillez-vous, la voix nous appelle (BWV 140), est l’une des plus célèbres de Johann-Sebastian Bach. Elle illustre une parabole de l'évangile selon Matthieu, les dix Vierges, ou les Vierges folles et Vierges sages. Elle met en image l'appel de Jésus-Christ à la vigilance en suivant les principes de la fidélité à sa parole, à la miséricorde et à la charité pour gagner, après la mort, le Royaume de Dieu plutôt que la perdition en enfer.
Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la
rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs
lampes, ne prirent point d'huile avec elles, mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans
des vases. Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria:
Voici l'époux, allez à sa rencontre! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs
lampes. Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Les
sages répondirent.' Non; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui
en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva ; celles qui
étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des mariages, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres
vierges vinrent, et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit: Je vous le dis en vérité,
je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
a Suite n° 2 en si mineur, BWV 1067, est une suite orchestrale en 7 mouvements, avec son célèbre mouvement final « Badinerie » pour flûtiste solo.
Jean-Sébastien Bach compose cette suite orchestrale à l'age de 54 ans, vers 1739, alors qu'il occupe entre autres les postes de directeur musical (Thomaskantor) du chœur de l'église Saint-Thomas de Leipzig et de compositeur de la Chapelle royale de la cour de l'électorat de Saxe, au service des princes Frédéric-Auguste Ier puis Frédéric-Auguste II de Saxe.
Basée sur un dialogue entre la flûte traversière et les instruments à cordes et basse continue, elle est constituée d'une ouverture à la française et d'une succession de danses baroques (rondeau, sarabande, bourrées, polonaise, double, menuet, et badinerie) inspirées de la musique et des danses à la mode de l'époque à la cour du château de Versailles du roi Louis XIV.