GRADUS AD MUSICAM
Georg Friedrich
HAENDEL
DIXIT DOMINUS
|
Jean-Marie Leclair
Concerto n°3 en do majeur
AENDEL
n'a pas encore 22 ans lorsqu'il écrit le très spectaculaire
Dixit Dominus lors de son
séjour à Rome en 1707.
Construite sur le psaume 109, l'œuvre a la forme d'une
cantate sacrée en 8 parties où alternent chœurs et arias pour
solistes. Le Dixit Dominus de
Haendel crée une émotion intense : la profondeur du psaume sacré, la
couleur éclatante de l'écriture musicale, toute en vocalismes,
mélismes et dissonances, l'exigence extrême du jeune compositeur qui
traite les voix comme des violons, tout dans cette œuvre nous
emporte vers le baroque flamboyant.
Peu connu du grand public,
Jean-Marie Leclair
(1697-1764), est cependant considéré comme un des grands musiciens
baroques de l'école française. Artiste brillant et élégant, d'abord
premier danseur et maître de ballet à Turin, puis virtuose du
violon, il est le premier Français à composer dans le genre
typiquement italien du concerto. Ecrit en 1737 pour violon, le
Concerto n°3 en do majeur
s'inscrit dans un univers de beauté et
d'équilibre, où l'exubérance italienne se mêle harmonieusement au
charme et au raffinement de l'écriture française. L'œuvre permet au
soliste de révéler son talent et sa virtuosité, toujours au service
de l'expression des sentiments. C'est à la flûte que sera confiée la
partie solo pour ce concert.
Catherine DEBEVER-PERRIER
flûte
Anne-Laure HULIN
soprano
Mélodie MILLOT
soprano
Laura
PHELUT
mezzo-soprano
Benoît PORCHEROT
ténor
Paul BERTHELMOT
basse
Ensemble vocal & orchestre de chambre
GRADUS
AD MUSICAM
Direction
François LEGÉE
Dimanche 18 octobre 2020 à 17h
Eglise Saint-Fiacre
Nancy
Information
importante
:
La situation sanitaire impose une jauge limitée à
la moitié des sièges disponibles dans l'église, ce
qui
nous oblige en pratique à réserver ce concert aux abonnés à la saison
2019-2020. GRADUS AD MUSICAM aura, de ce fait, le plaisir
d'accueillir toutes les personnes intéressées
à la
répétition générale, qui
se déroulera
en public :
Samedi 17 octobre 2020 à 20h
Eglise Saint-Fiacre
Nancy
Adulte
10€
Etudiant / lycéen
6€
Enfant - 16 ans
gratuit
Billets
à télécharger sur
Billetweb :
cliquez ici : billetweb.fr
Placement libre en respectant les règles de distanciation
Renseignements
03 83 21 09 19
http://www.gradus-ad-musicam.com
https://gradusadmusicam.blog/
|
Haendel
&
l'Italie
près plusieurs années d’activité à l’opéra de Hambourg, d’abord comme violoniste puis comme compositeur, Haendel accepte l’invitation de Gian Gastone de Medici, Grand Duc de la Toscane et entreprend un voyage à travers l’Italie. De Florence, où se trouve la résidence de son hôte, il part pour Venise où il peut donner ses opéras avec grand succès.
A Rome, Haendel rencontre diverses personnalités : invité chez des hommes d’église et des nobles, il fait connaissance avec Corelli, Marcello, Castrucci, A. et D. Scarlatti ; il suit ces deux derniers une année plus tard à Naples. C’est là qu’il demeurera le plus longtemps.
Il faut noter que
Haendel, né à Halle en Allemagne en 1685, la même année que Bach, va séjourner en Italie alors qu’il est encore tout jeune – 21 ans quand il arrive, bien que déjà plein d'expérience.
Le Voyage en Italie est depuis le XVIIème
siècle cette étape
incontournable et formatrice pour tous les artistes européens
(peintres, musiciens, architectes…), l’occasion pour eux d’embrasser
tous les courants et parfums de la Cité éternelle, de l’Antiquité à
leurs jours. Donc Haendel va se perfectionner entre 1706 et 1710. Et plusieurs mécènes vont le prendre sous leur aile, dont un certain marquis Ruspoli. C’est la vie de château pour Haendel qui est dorloté, chouchouté. En échange de quoi, il écrit de la musique pour les "conversations du dimanche". En fait de conversations, ce sont des concerts auxquels est conviée la noblesse romaine.
C’est pendant cette période que Haendel
compose trois de ses plus célèbres partitions Il Trionfo del
Tempo e del Disinganno, La Resurrezione,
Dixit Dominus.
Si les détails de la vie romaine de
Haendel restent dans l’ombre, la prodigieuse influence de l’Italie
sur son œuvre ne fait, elle, aucun doute. Au Castello Ruspoli, il se
lie avec la soprano Margherita Durastanti, prima donna qui crée le
rôle-titre d’Agrippina et que le compositeur retrouvera plus tard à
Londres (après un premier séjour, Haendel s’installera
définitivement à Londres en 1712). Le catalogue de ses productions
romaines est considérable. Outre les cantates, de nombreuses pièces
religieuses de tout premier plan, dont le
Dixit Dominus, un
chef-d’œuvre d’expressivité entre la rigueur du contrepoint
germanique et les envolées de la vocalité latine. C’est pour les
Ruspoli encore qu’il écrit La
Resurrezione. Dirigé
par Corelli, chanté notamment par la Durastanti, cet oratorio au
succès éclatant annonce la future suprématie de Haendel sur un genre
qui fera sa gloire et dont il fera la gloire (avec en particulier
Le
Messie), associant le drame du théâtre à la ferveur de la
spiritualité.
Le séjour en Italie est donc déterminant à bien des égards : il a
pu s'imprégner, à la source, de la musique italienne, de son
environnement et de sa pratique, côtoyer et se mesurer aux musiciens
les plus célèbres, lier connaissance avec nombre de chanteurs et
chanteuses qu'il retrouvera plus tard, se constituer un vaste
répertoire (vocal particulièrement) dans lequel il ne manquera pas
de puiser par la suite et se faire une renommée auprès de grands
personnages, mécènes potentiels influents.
|
Dixit Dominus
e psaume 110 (109 selon la
numérotation grecque) est un
psaume royal attribué à
David. Il est appelé en latin
Dixit Dominus. C'est l'un des psaumes les plus populaires dans la
liturgie chrétienne et dans le
Nouveau Testament
Le texte du psaume
offre aux musiciens de belles possibilités de contrastes entre
violence (« il broiera les rois, brisera les têtes de bien des
hommes... ») apaisement (« il boira au torrent »), ardeur et
solennité. Le jeune Haendel, qui a 22 ans lorsqu’il écrit cette
œuvre, y manifeste la maîtrise des moyens qu’il a hérités de
l’Italie moderne (Carissimi, Stradella, Steffani, Alessandro
Scarlatti) et de la tradition germanique (emploi de motifs en
valeurs longues rappelant le choral
protestant ou des thèmes
grégoriens). Comme ses contemporains italiens, il alterne les airs
accompagnés (de style moderne) et les chœurs où la polyphonie est
plus développée (de style ancien).
Ce motet frappe par certaines audaces
harmoniques (la suspension brusque sur un fa# dans le premier
mouvement) et par la vigueur rythmique qui anime l’ensemble et qui
est une caractéristique de la manière haendelienne. Il y a déjà dans
le Dixit Dominus l’épaisseur de la matière instrumentale et
harmonique, cette heureuse plénitude sonore qui constituera un des
grands charmes de son style et que l’on entendra encore pendant bien
des années à Londres.
|
Jean-Marie LECLAIR (1697-1764)
ean-Marie Leclair
naît à Lyon en 1697. Son père Antoine,
passementier et musicien, joue au concert de l’Académie des
Beaux-Arts. Le jeune Jean-Marie a très tôt ses entrées à l’opéra.
Dès son adolescence, il acquiert déjà une réputation de violoniste
hors pair. C'est toutefois comme danseur qu'il commence sa carrière,
d'abord dans la troupe de l'opéra de Lyon, puis à Rouen et à Turin.
Il perfectionne d'ailleurs son art de la danse et du violon à Turin.
À Paris, en 1723, il fait paraître ses premières œuvres
(Sonates pour violon) et se fait connaître comme violoniste virtuose
en jouant au Concert spirituel. Après s’être engagé au
service du Roi comme ordinaire de la musique de Louis XV en 1733, il
démissionne quatre ans plus tard. après un différend et afin de se
produire en tournée. Il joue bientôt à la cour d’Anne d’Orange –
elle-même fine musicienne et ancienne élève de Haendel – à La Haye
jusqu'en 1743.
Ayant accumulé des gains importants à La Haye, il rentre à Paris en 1743. Trois
ans plus tard, il se lance dans la composition de son unique opéra,
Scylla et Glaucus, dont la première représentation a lieu le 4
octobre 1746 à à l'Académie royale de musique. Bien qu’il ait également écrit pour le
théâtre, le plus éminent violoniste français de son temps reste
surtout connu pour ses sonates et concertos pour violon (Élisabeth
de Haulteterre a joué ses sonates au Concert Spirituel en 1737).
Ainsi, le Mercure de France de mars 1753 (p. 214) se fait-il l'écho
d'une de ses publications : « M. Leclerc l'aîné vient de donner un
Recueil d'Ouvertures & de Sonates en trio. Si notre suffrage
particulier pouvoit ajouter quelque chose à l'idée qu'a l'Europe
entière de cet Artiste, le plus célèbre qu'ait eu la France pour la
Musique purement instrumentale, nous dirions que les nouveaux
ouvrages de ce Musicien sont égaux, supérieurs même, à tout ce qu'il
a fait de plus estimé. Nous en jugeons ainsi d'après les impressions
vives & fortes qu'a fait sur nous l'exécution de plusieurs morceaux
du Recueil que nous annonçons. On trouve ce Recueil chez l'Auteur,
rue Taranne, & aux adresses ordinaires ».
En 1758, après une séparation abrupte avec sa seconde femme,
Jean-Marie Leclair achète une petite résidence dans le quartier mal
famé du Temple. Il est tué, dans des circonstances non élucidées,
dans la nuit du 22 au 23 octobre 1764.
|
L'église Saint-Fiacre
Un
écrin pour la musique sacrée
ituée au milieu de la rue de Metz, non loin du centre-ville
de Nancy,
la belle église Saint-Vincent-Saint-Fiacre fut édifiée en
1853 pour remplacer l'ancienne église du faubourg des Trois-Maisons et du village de Boudonville, édifiée en 1721.
Cette construction de
syle sulpicien est l'œuvre de
Prosper Morey ; elle possède quatre autels, celui du chœur
est classé ainsi que la chaire. On ignore pourquoi elle est dédiée à ces deux saints - Saint Vincent et
Saint Fiacre -, qui ont chacun leur
statue sur la façade.
Ses
grandes
orgues ont été reconstruites par Haerpfer-Erman entre
1974 et1976 avec un
buffet neuf. Elles conservent toutefois une grande partie
de la tuyauterie de l'orgue d'origine de
1856,
que l'on doit à Jean Frédéric II
Verschneider (1810-1884).
GRADUS AD
MUSICAM
y a déjà interprété plusieurs œuvres choro-symphoniques
dans le passé, comme
l'Oratorio de Noël de J.S. Bach.
GRADUS AD MUSICAM
Saison 2020-2021
|
|
Gioachino ROSSINI
Petite Messe Solennelle
Samedi 26 septembre 2020 à
20h30
Salle Poirel, Nancy
|
Gioachino ROSSINI
Petite Messe Solennelle
La
Petite Messe solennelle
pour solistes, chœur,
piano et harmonium est une composition tardive de
Rossini. Au soir de sa vie, il compose un ultime
chef-d'œuvre. C'est une œuvre religieuse et
intime, brillante et profonde à la fois,
bouleversante par son expressivité vocale. La
ligne mélodique, confiée aux solistes, est
soulignée par le chœur. Le dernier mouvement,
Agnus Dei pour mezzo-solo et chœur, est tout
simplement une des plus grandes pages de la
musique sacrée.
|
L'Hymne à l'amour
Mozart
/ Schubert / Brahms
Samedi 30 janvier 2021 à 20h30
Salle
Poirel, Nancy
|
|
Mozart
/ Schubert
/ Brahms
Avec la douce présence de la clarinette comme fil
conducteur, ce programme nous mènera vers
plusieurs représentations de l’amour en musique.
Nous pourrons y redécouvrir l’une des merveilles
mozartiennes les plus saisissantes avec le
Concerto pour
clarinette, composé quelques mois avant sa
mort. Sous forme de promenade la musique
Rosamunde de
Schubert nous conduira ensuite sur quelques
sommets du romantisme, et l’Élégie
de Brahms, nous rappelant à la mythologie grecque,
viendra clore l’aventure avec la noblesse d’une
grandiose contemplation.
|
|
Johann Sebastian BACH
Passion selon Saint Jean
Dimanche 28 mars
2021 à 17h
Basilique du Sacré-Cœur
Nancy |
Johann Sebastian BACH
Passion selon Saint Jean
La
Passion selon Saint
Jean, composée en 1723-24 à Leipzig, ville
dans laquelle Bach s’était installé, frappe par la
beauté des airs confiés aux solistes et par
l’intensité de ses parties chorales.
Cette mise en musique des derniers jours de la vie
du Christ fait alterner, sous l’influence de
l’opéra italien, récitatifs, airs et grandes pages
chorales. Bach puise largement dans ses écrits
antérieurs pour constituer le matériau de cette
œuvre monumentale. Il en résulte un récit
parfaitement équilibré où règne une ferveur
religieuse intense et inspirée, mais aussi un
souffle quasi théâtral.
|
ORIENT OCCIDENT
A la croisée des chemins
Mardi 25 mai 2021
à 20h45
Salle Poirel,
Nancy
|
|
ORIENT OCCIDENT
A la croisée des chemins
Les fondements de ce projet se situent dans la
volonté de découvrir et faire découvrir d’autres
musiques, d’autres cultures, d’autres peuples, en
faisant ensemble de la musique. Les musiciens sur
scène, eux-mêmes d’origines et de cultures
plurielles, proposeront un ensemble de morceaux
choisis qu’il nous est difficile de détailler à
l’heure actuelle. Au fil du
spectacle, solistes, choristes et instrumentistes
tisseront des liens entre les cultures pour nous
mener à la croisée des chemins, là où s’opère
l’alchimie du métissage.
Franchissant la Méditerranée, des musiques et des
chants s’élèvent de chaque rive, se répondent et
se mêlent. Qu’ils viennent de l’Orient ou de
l’Occident, tous nous parlent de l’être humain sur
des mélodies d’une grande beauté. Ils nous parlent
de l’exil quand la liberté est confisquée, quand
la guerre jette les peuples sur les routes ; de
l’espoir en un Dieu juste ou un monde meilleur ;
de l’amour et du mal d’aimer.
Ainsi tenterons-nous d’enrichir la connaissance et
la compréhension de nos histoires passées et
présentes, pour une soirée exceptionnelle mêlant
les cultures et les personnes.
|
Abonnement 4 concerts
tarif normal : 72
euros
tarif réduit* : 67 euros
Abonnement 3 concerts
tarif normal : 55
euros
tarif réduit* : 52 euros
*
Bénéficient du tarif réduit sur présentation de justificatif:
étudiants, chômeurs, collectivités, groupes de plus de 10
personnes.
Pour télécharger le bulletin d'abonnement
à la saison 2020-2021, veuillez
cliquer ici
Renseignements : 03 83 21 09 19
Tarifs des concerts hors abonnement : 22 €
(normal), 19 € (réduit), 6 € (étudiants 15 mn avant le concert)
Réservations :
Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25 www.poirel.nancy.fr
Billetweb www.billetweb.fr
|
Hors
Abonnement
BERLIOZ
Lélio ou le retour à
la vie, Symphonie fantastique
Orchestre des Jeunes Symphonistes Mosellans – Chœur Régional.
Arsenal de Metz
Dimanche 30 mai
2021 à 17h
|
| |