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Heinrich SCHÜTZ est le plus important musicien allemand avant Bach. Ses œuvres principales sont Symphoniae sacrae (1629), Musikalische Exequien (1636), Passions selon Saint Matthieu, Saint Luc et Saint Jean (1665), l'Oratorio de Noël (1664 ), le Magnificat allemand (1671).
Le Magnificat allemand est le "chant du cygne" de Heinrich SCHÜTZ. Il est le point d'orgue d'une série de motets à double chœur destinés à l'expression festive du culte protestant à la Cour de Dresde.
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Traditionnellement, des compositions de ce cantique étaient chantées à Leipzig lors des Vêpres des trois fêtes principales de l'année liturgique: Pâques, Pentecôte et Noël. BACH fut officiellement nommé Cantor le 31 mai 1723 et la première exécution de son Magnificat eut lieu à la veillée de Noël de l'année 1723.
e MAGNIFICAT est un cantique vespéral de la liturgie catholique, dont le texte reprend la doxologie prononcée par Marie dans l'Evangile de Luc (1, 46-55): "Magnificat anima mea Dominum".
Ce cantique a été ensuite repris par la tradition luthérienne dans sa transposition en langue allemande: "Meine Seele erhebt den Herren".
DEUTSCHES MAGNIFICAT:
"Meine Seele erhebt den Herren"
Heinrich Schütz (1585-1672)einrich SCHÜTZ naquit en 1585 à Köstritz (Thuringe) et mourut en 1672 à Dresde. De 1609 à 1613 il étudia auprès de Giovanni Gabrieli à Venise. En 1617, il devint Maître de Chapelle à la Cour de Dresde et occupa cette fonction pendant 55 ans. Son œuvre, - fortement marquée par les atrocités et les terribles ravages de la Guerre de Trente Ans (1618-1648), qui décima la population allemande, - est presque exclusivement consacrée à la musique sacrée protestante.
MAGNIFICAT
Johann Sebastian Bach (1685-1750)e Magnificat est un monument de l'œuvre de BACH et l'une de ses deux grandes compositions en latin avec la Messe en Si mineur. Il s'agit d'une cantate de fête écrite pour cinq solistes (2 soprani, alto, ténor, basse), cinq parties chorales (SSATB) et un orchestre comprenant trompettes, percussions, hautbois, flûtes, cordes et continuo.
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Les uvres au programme :
Interprètes:
Interprètes
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Il est né à Buenos Aires, où il commença à 5 ans l'étude de la musique avec Enrique Barenboim et continua ensuite avec Berta Sujovolsky, élève d'Arthur Schnabel.
Il commença très tôt à donner des concerts en Argentine, en tant que soliste ou en duo avec le violoniste Alberto Lissy et dans plusieurs groupes de musique de chambre. Luis BACALOV a recherché des musiques populaires dans toute l'Amérique Latine et a dans ce domaine pour la Radio-Télévision colombienne, pour laquelle il a également abondamment exécuté et enregistré le répertoire américain pour piano des XIXème ett XXème siècles.
Depuis les années 1960, Luis BACALOV compose activement pour le cinéma en Italie, en France et aux Etats-Unis Il a travaillé avec des cinéastes comme Lattuada, Damiani, Scola, Petri, Giraldi, Wertmüller, Kurys, Stora, Lefebvre, Borowczyk, Greco, les frères Frazzi, Passolini, Fellini, Radford and Rosi, entre autres.
Luis BACALOV a remporté de nombreux prix et récompenses pour ses créations en matière de musique de films. Il obtenu par exemple l'“Oscar” de Académie du Cinéma de Hollywood, le “Globe d'Or” de la presse étrangère en Italie, le “Nastro d'Argento” de l'Association des Critiques de Cinéma, le prix BAFTA de l'Académie britannique des Arts du Cinéma et de la Télévision et le “prix Nino Rota”, tous décernés pour le film “Il Postino”, réalisé par Michael Radford. Et le “Davide di Donatello” pour la musique du film “La Tregua” réalisé par Francesco Rosi.
Outre son activité de compositeur, Luis BACALOV continue de se produire en concert dans toute l'Europe et l'Amérique Latine en tant que soliste avec orchestre, ainsi qu'en récital et comme membre de son propre quatuor: piano, bandonéon, percussion et contrebasse, avec un répertoire consacré au “tango et autour”, résultat de sa profonde connaissance des musiques ethnique, urbaine et contemporaine.
source:
ianiste et compositeur argentin, Luis BACALOV vit actuellement à Rome.
www.eagsharp.com/bacalov/bio.htm
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Les deux termes du titre disent long sur la volonté forte et originale du compositeur de s'adresser à Dieu. Luis BACALOV introduit la danse dans sa messe, ce dont la tradition chrétienne s'est toujours défendue alors que dans la Bible, on danse devant Dieu ! En outre, le compositeur argentin renonce au latin et privilégie une langue vivante : Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei sont chantés en espagnol et ne sont pas repris intégralement. Troisième liberté : les instruments utilisés sont surprenants. La lamentation du bandonéon revient en leitmotiv, tandis que l'association du violon, du violoncelle et du piano évoquent un concertino baroque. Enfin, on retrouve mêlés la "grande" musique, le jazz et les traditions populaires argentines. C'est pourtant bien une messe, superbe et bouleversante, vibrante de la nostalgie poignante du tango, que compose Luis BACALOV ! On y retrouve la douleur, le désespoir, la prière, l'espoir.
L'oeuvre séduit et envoûte dès la première écoute. "La force de cette musique, c'est qu'elle est facile d'accès et en même temps d'une grande qualité." (Myung-Whun Chung)
uis BACALOV nous livre avec la Misa Tango une uvre somptueuse créée par MYUNG-WHUN CHUNG en 1997, où l'esprit du tango et le sacré se côtoient. Cette musique trouve ses racines chez STRAVINSKI, BERNSTEIN ou encore PIAZZOLA.
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e concert-spectacle pour artistes & musiciens sera une rencontre entre les arts du cirque & la musique, avec Francis ALBIERO, comédien & jongleur, & Gradus Ad Musicam. L'uvre de Mauricio KAGEL, compositeur majeur du XXème siècle & précurseur du théâtre musical, propose une formidable opportunité d'échanges entre musique écrite et monde du cirque, dans l'esprit du théâtre de boulevard, lequel dès le XVIIIème siècle offrait aux promeneurs les attractions les plus diverses : pantomimes, tours d'acrobates, jongleurs, parades...
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L'œuvre de KAGEL est étendue et variée. Au début des années 1960, le compositeur a mis l'accent sur le théâtre instrumental, dont 'Sur Scène' (1959) est la première manifestation et va faire de lui une autorité dans le paysage de la création musicale européenne. Par la suite, ses pièces instrumentales et scéniques se multiplient entrecoupées de symphonies de conception "ouverte", 'Hétérophonie' et 'Diaphonies I, II et III'. Dans les années 1970, il dirige son travail vers la grande tradition démontée (Bach, Beethoven, Brahms), à laquelle il intègre des formes de musique de variété. En 1970, 'Ludwig van' vient souligner, par le retentissement de sa version cinématographique, l'invention de KAGEL dans les genres de la scène, du concert, du cinéma et de la radio. L'année suivante, 'Staatstheater' précède de peu un retour à l'orchestre symphonique avec les 'Variationen ohne Fuge'. Pièces instrumentales et pièces théâtrales continuent de s'imbriquer dans cette exploration des sons inouïs et des gestes "producteurs" de musique : de 'Charakterstück' pour quatuor de cithares et 'Exotica' pour instruments extra-européens (1972) aux deux opéras 'Die Erschöpfung der Welt' (1980) et 'Aus Deutschland' (1981). Depuis les années 1980, Kagel brise de plus en plus les conventions et les habitudes auditives : 'Rrrrrrr...', ensemble de 41 pièces (1980-1982) et 'Troisième quatuor à cordes' (1986-1987). Mauricio KAGEL est l'auteur de compositions pour orchestre, voix, piano et orchestre de chambre, de nombreuses œuvres scéniques, de dix-sept films et onze pièces radiophoniques. Il a reçu récemment le prix Erasmus.
source:
é en 1931 à Buenos Aires, Mauricio KAGEL suivit des études de musique, d'histoire de la littérature et de philosophie dans sa ville natale et chef d'orchestre au Teatro Colon. En 1957, il s'installe à Cologne où il crée deux ans plus tard le 'Kölner Ensemble für Neue Musik', et entre 1969 et 1975, dirige les Cours de musique nouvelle à Cologne. Depuis 1974, il occupe la chaire de théâtre musical, ouverte pour lui à la Hochschule für Musik.
http://mac-texier.ircam.fr/textes/c00000050/
"A D'où dix ans de formation aux Arts Dramatiques, à la danse, et au cirque (diplômé du Centre National des Arts du Cirque)."
source:
16 ans, passionné de sport, je ne me posais pas de questions, je sautais plus haut, plus vite et plus loin que la majorité des jeunes de mon âge, jusqu'au jour où ma route croisa une scène de théâtre.
Illumination instantanée ! Je venais d'ouvrir la porte aux comédiens, artistes et poètes, champions du questionnement.
http://www.francisalbiero.com
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urt WEILL écrivit son Berliner Requiem (Requiem berlinois) en 1928 sur un texte de Bertolt Brecht, avec qui il réalisa de nombreuses uvres, comme l'Opéra de quat'sous et Grandeur et Décadence de la Ville de Mahagonny.
Conçue pour ténor, baryton, chœur d'hommes, instruments à vent, guitare, banjo et percussion, le Berliner Requiem, une cantate profane, frappe par son dépouillement tragique, son écriture homophonique, le ton à la fois grave et cynique.
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En 1971 après avoir terminé ses études à Harvard avec Leon Kirchner (BA magna cum laude, 1969 ; MA en composition musicale en 1971), John ADAMS quitte la Nouvelle Angleterre pour la Californie, et réside depuis dans la baie de San Francisco.
Pendant dix ans il enseigna et dirigea au Conservatoire de Musique de San Francisco, et, de 1978 à 1985, sera très étroitement associé au San Francisco Symphony, dont le directeur musical Edo de Waart sera le premier défenseur de la musique d'Adams.
Bien qu'elles n'aient jamais suivi les strictes formules du minimalisme «classique», les premières pièces instrumentales d'Adams - comme les deux pièces pour piano solo de 1977 : Phrygian Gates et China Gates, et le septuor à cordes Shaker Loops de 1978) - utilisent de brèves cellules répétitives et ainsi rendent hommage non seulement à Reich et Glass mais aussi à Terry Riley et à quelques-uns des compositeurs expérimentaux des années soixante. Mais, même dans ses compositions les plus purement minimalistes, ce qui rend les œuvres de John ADAMS incomparables est le haut degré d'imagination et d'invention apporté à l'écriture, et la longue et puissante progression dramatique en arche qui va bien au-delà du minimalisme.
Parmi ses plus grands succès: les opéras Nixon in China et The Death of Klinghoffer ou la Chamber Symphony.é le 15 février 1947 à Worcester, Massachusetts, John ADAMS a grandi dans le Vermont et le New Hampshire, et a reçu sa première formation musicale de son père, avec qui il étudia la clarinette et joua dans des fanfares locales. Adams a souvent dit combien les sonorités exubérantes et le rythme puissant de la marche ont profondément influencé sa personalité musicale: parcours semblable à celui de Charles Ives à la fin du siècle dernier.
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Durée: 25 minutes
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Mais bizarrement, je n'ai jamais composé pour la clarinette avant d'avoir presque cinquante ans. A cette époque-là, mon père était mort, et les instruments dont j'avais joué dans mon enfance, une paire de Selmer en la et en si bémol, avaient fait la navette dans tout le pays entre moi et mon père (qui en avait joué jusqu'à ce qu'il fût frappé de la maladie d'Alzheimer) et fini par rester chez moi. Durant les dernières phases de la maladie de mon père, les clarinettes devinrent pour lui une obsession, et cet homme doux, d'une placidité à toute épreuve, devint de plus en plus persuadé que quelqu'un s'était mis en tête de pénétrer par effraction dans sa maison du New Hampshire pour les lui voler. A la fin, ma mère trouva un jour les instruments dissimulés en pièces détachées dans un panier à linge sale. C'est ainsi que prit fin pour mon père le compagnonnage d'une vie avec son instrument. Les clarinettes furent expédiées chez moi en Californie où, rangées au fond d'un placard elles prirent la poussière et perdirent leur souplesse. Mais je les ai ressorties quand j'ai commencé à composer Gnarly Buttons, et l'histoire personnelle qu'elles incarnaient, partant de Benny Goodman en passant par Mozart, la fanfare, l'Hôpital Public, jusqu'à la maladie qui emporta mon père, s'est incrustée en profondeur dans ce morceau.
source:
narly Buttons est une commande du London Sinfonietta et de l'association Present Music de Milwaukee (Wisconsin). L'œuvre fut créée par le clarinettiste Michael Collins et le London Sinfonietta sous la direction du compositeur le 19 octobre 1996 au Queen Elizabeth Hall de Londres.
Elle comporte trois parties:
Réflexions sur "Gnarly Buttons"a clarinette a été mon premier instrument. J'ai appris à en jouer avec mon père, qui était clarinettiste dans des petits orchestres de swing en Nouvelle Angleterre à l'époque de la Grande Dépression. Il fut mon premier professeur et le plus important. Je le revois assis avec moi dans le salon, battant patiemment la mesure et vérifiant mes embouchures et mes doigtés. Benny Goodman a joué le rôle d'un modèle, et plusieurs de ses enregistrements – en particulier le concert de jazz de Carnegie Hall en 1938 ainsi qu'un album Mozart avec l'Orchestre Symphonique de Boston – passaient si souvent sur le tourne-disques chez nous qu'ils faisaient presque partie des meubles.
Plus tard, adolescent, je jouai dans une fanfare locale avec mon père, et je commençai aussi à exécuter d'autres œuvres classiques pour clarinette de Brahms, de Weber, Bartók, Stravinsky, et Copland. Pendant mes années de lycée, je jouai de la clarinette à côté de lui dans un petit orchestre de quartier qui donnait des concerts pour un public de malades mentaux à l'Hôpital Public du New Hampshire.
http://www.earbox.com
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Emmanuel SÉJOURNÉ se produit avec des orchestres symphoniques et donne des récitals en Europe, au Japon ainsi qu'en Amérique du Nord. En 1996, il crée Séance de James Wood pour soprano, vibra-midi et le New London Chamber Choir. L'utilisation très originale du vibra-midi ouvrant ainsi de nouvelles perspectives instrumentales. Invité par la soliste Keiko Abé à participer au jury du "World Marimba Competition 1999", il donne plusieurs concerts avec elle au Japon.
Seul ou avec l'ensemble Accroche-Note, Emmanuel Séjourné participe à de nombreux festivals: Zurich, Archipel Genéve, Ars Musica, Musica Strasbourg, Londres, Ultima Oslo, Valencia, Huddersfield, Bratislava, Biennale de Zagreb, Biennale de Venise, Musiques d'aujourd'hui de Perpignan, Freiburg... et des concerts diffusés par Radio France, BBC, WDR, RTA, Norwegian Radio.
Parallèlement à ses activités dans le domaine de la musique contemporaine, Emmanuel Séjourné pratique les musiques improvisées et la composition. Son premier concerto pour vibraphone et orchestre à cordes a été crée en septembre 1999 par l'Orchestre d'Auvergne et son spectacle "Planète des claviers", écrit et composé pour les "Percussions Claviers de Lyon", entame sa 3ème saison de tournée.
Responsable pédagogique du Département percussion du Conservatoire de Strasbourg, il y enseigne particulièrement les claviers de percussion, créant ainsi en France un cycle supiérieur d'études, consacré à cette spécialité. Auteur d'une méthode de vibraphone (Editions Leduc), et de pièces pour percussion (Editions Fuzeau, Lemoine, Combre, Aug Zurfluh, Alfonce, Zimmerman, Smith Publications), il est nommé conseiller pédagogique au Ministère de la Culture pour la préparation 94/95 du Certificat d'Aptitude à la percussion. Ses master-classes remportent un grand succès dans tous les grands Conservatoires d'Europe, du Japon ainsi que des USA.
Emmanuel SÉJOURNÉ a enregistré pour les labels Montaigne, Accord Una Corda, Etcetera, Musifrance Erato et pour le label jazz MFP Berlin. Son dernier CD (Christal Records) comportant le concerto de C. Kerger, enregistré avec l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg sous la direction de Paul Polivnick, remporte un grand succés.
Cette saison, Emmanuel Séjourné enregistre son prochain CD comportant une œuvre originale de Steve Reich "Electric Counterpoint for Mallets", prépare une tournée de récitals (en Europe et aux USA) ainsi qu'une série de concertos avec l'orchestre à cordes de la Garde Républicaine et l'orchestre de Picardie.
Son concerto pour vibraphone et orchestre à cordes a été joué par : l'orchestre d'Auvergne, l'orchestre de la Garde Républicaine, l'orchestre de chambre de Lausanne, l'orchestre de la Chapelle Musicale de Tournai, l'orchestre de Troyes, l'Orchestre de Novosibirsk (Russie),Orchestre de Kalisz et Orchestre Philharmonique de Kozsalin (Pologne) ...
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mmanuel SÉJOURNÉ est considéré comme l'un des principaux percussionnistes spécialisés dans les claviers de percussion : vibra et marimba. En 1981, il fonde l'ensemble NOCO MUSIC, avec lequel il enregistre le disque Saxophone et Percussion, qui reçoit le Grand Prix audiovisuel de l'Europe décerné par l' Académie du disque Français. A ce jour, il a créé plus d'une centaine d'œuvres de Donatoni, Dillon, Manoury, Aperghis, Fedele, Pauset, Mâche, Barrett, Pesson, Dazzi, Toeplitz, Stäbler..., incluant concertos, musique de chambre et solos.
www.emmanuelsejourne.com